Organisation Mondiale de la Santé, OMS, sécurité sanitaire internationale, H1N1, gouvernance globale
En avril 2009, les premiers cas d'infection du virus pandémique aujourd'hui appelé « grippe A » (H1N1) apparurent au Mexique puis aux Etats-Unis avant de se propager rapidement à l'Europe et au reste du globe d'ici la fin du mois de juillet. En août 2010, 18500 décès furent enregistrés (OMS, 12/04/10), la grippe ayant majoritairement touché les enfants en bas âge et les femmes enceintes.
[...] L'analyse fournie par le Comité d'experts à tendance à pousser l'OMS à jouer un rôle de médiateur, de partenaire et de journaliste presque vis-à-vis des autres acteurs de la sécurité sanitaire internationale. Conclusion La double casquette de l'OMS fixe son périmètre d'action et reflète les limites inhérentes à sa nature. En tant que porte-parole et gestionnaire de l'action internationale dans les situations de crise de sécurité sanitaire, l'OMS a montré les potentialités des mécanismes de riposte du RSI tout au long de la période la plus intense de la grippe H1N1. [...]
[...] Le rôle de l'Organisation Mondiale de la Santé dans la gestion de la sécurité sanitaire internationale: le cas H1N1 Introduction : Face à l'émergence d'une crise sanitaire mondiale, quelle est la place de l'OMS ? Acteur central ou spectateur ? I. L'OMS s'est présentée comme un agent central durant la crise H1N1 au travers du Règlement Sanitaire International et des moyens mis en œuvre pour répondre à l'imprévisibilité de la crise A. La santé est un bien public mondial : l'OMS et la gouvernance globale B. [...]
[...] La grippe aviaire A (H5N1) a eu une influence importante sur les modèles de préparation et de réaction des Etats et du RSI en cas de pandémie déclarée. Or, les effets de la grippe H1N1 ont été différents : dans la mesure où dans la plupart des cas le virus n'imposait pas une hospitalisation, la question de la gravité de la pandémie a fait polémique. De plus, l'imprévisibilité de la grippe sous-tendait l'importance d'être souple afin de faire face à des conditions inattendues et changeantes (Tribunes de la santé, 04/09, n°25). [...]
[...] Au final, tous les pays n'ont pas pu être opérationnellement efficace du à un système de surveillance inapproprié pour faire face à une pandémie de longue durée. Les faiblesses structurelles caractérisées par l'absence de sanctions exécutoires L'OMS possède avant tout un pouvoir symbolique, un pouvoir de conseiller dans la mesure où ses recommandations n'ont pas de force juridique contraignante. L'absence de sanctions exécutoires applicables aux Etats membres limite son autorité et sa marge de manœuvre. L'OMS apparait alors réellement comme une organisation de services soumise aux bons vouloirs des Etats membres. [...]
[...] La majorité d'entre eux ne sont pas en voie de remplir leurs obligations en matière de plans et d'infrastructures avant la date butoir de 2012 prévue par le RSI. La pandémie de grippe a mis au jour les vulnérabilités des Etats et de l'OMS qui fut vivement critiquée pour ses carences. On lui a reproché notamment de ne pas avoir fourni d'éléments d'orientation en temps voulu dans toutes les langues officielles de l'OMS ou encore l'absence de description cohérente, mesurable et compréhensible de la gravité de la pandémie. [...]
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