La médecine est une pratique sociale de toute société, sans exception. La plus ancienne de ses fonctions est de lutter contre la douleur et la maladie. Elle est universelle, spontanée et naturelle.
Au niveau de la biologie, la Nature est le premier médecin, il existe des mécanismes d'auto-réparation, tels que :
- la cicatrisation, la calcification.
- le léchage des plaies.
- la protection des organes lésés.
Chez l'homme, la médecine est une activité spontanée mais de diverses formes, selon les sociétés. Elle n'est pas instinctive mais empirique (...)
[...] l'hygiène mentale (avoir confiance en soi, se mettre en valeur, avoir des objectifs . l'hygiène sexuelle (se protéger lors de rapports à risques . ) etc . La pharmacologie C'est l'utilisation de molécules visant à atténuer le mal. Un médicament est une substance d'origine végétale (meilleure conservation). Les médications les plus anciennes sont : l'opium (extrêmement efficace contre la douleur) l'éphédrine (potentialise l'effet de l'adrénaline en cas de problème cardiaques et respiratoires) l'écorce du quinquinat (utilisé contre le paludisme et la dysenterie) la digitaline (contre l'insuffisance cardiaque) La chirurgie Depuis la nuit des temps, on retrouve des traces de trépanation, soudure de fracture, amputation La chirurgie n'est pas seulement technique, elle est aussi pratique. [...]
[...] Par exemple, une population inuit consomme du foie de morue cru, sans savoir (c'est à dire sans expérimentations) que cela permet de synthétiser de la vitamine rare dans leur environnement puisque la luminosité est faible. Ce foie de morue leur permet donc de survivre. Les pratiques médicales L'hygiène de vie Le médecin participe à l'information de son patient quant à l'hygiène de vie, dont le but est de prévenir les maladies et conserver une bonne santé, mentale et physique. Ces mesures sont par exemple l'hygiène du corps (se laver, porter des vêtements propres, une bonne oxygénation (ne pas fumer), une bonne nutrition, une activité physique, l'hydratation . [...]
[...] Il arrive, rarement, que le patient cherche à mettre en échec la médecine. Une des grandes questions est : doit-on tout dire au patient ? Avant 1940, la réponse était non, et depuis, la déontologie impose de dire la vérité au malade. Mais il n'existe pas de règle sur la manière de faire, il faut s'adapter à chaque situation, à chaque patient. CONCLUSION : La médecine n'est pas une science mais plutôt une pratique qui exige une attitude à la fois thérapeutique, d'écoute, de prise de décision face à des situations chaque fois différentes. [...]
[...] Des croyances peuvent conduire à la mort, le système de croyances d'une société est déterminant pour l'individu. Ainsi, une femme, insuffisante cardiaque avait une confiance absolue en son médecin. Un jour, elle interprète mal son jugement médical, et décède en quelques heures. L'homme agit sur son avenir par la croyance. Le docteur doit assumer son rôle décisif sur ses patients, puisque les convictions peuvent guérir ou tuer La médecine : un acte subjectif et psychologique La médecine ne sera jamais un acte purement technique, la subjectivité est fondamentale. [...]
[...] La guérison dépend de l'individu malade, veut-il vivre ou non ? L'acte psychologique agit aussi sur les médicaments. Exemple : Placebo : substance contenant moins de principe actif, il est utilisé pour vérifier l'efficacité d'un médicament Nocebo : substance dont l'action a été prouvée mais qui n'a pas d'effet car le patient n'y croit pas. On attribue aux médicaments des actions curatives, mais le cortex a un rôle très important sur leurs effets L'acte médical est autant psychologique que technique, le médecin ne sera jamais assimilé à un technicien, lors d'une consultation le patient vient surtout pour une souffrance cachée. [...]
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