Le rôle socialisateur de la famille était jusqu'au début de ce siècle très important. Il s'est ensuite peu à peu estompé. La socialisation se fait pourtant toujours et la famille reste une institution très importante aux yeux des gens.
De ce fait, on peut se demander pourquoi le rôle socialisateur de la famille est contesté et quels impacts peut toutefois avoir cette famille sur la vie future d'un enfant (...)
[...] De plus, ces nouvelles institutions ont remplacé la famille dans beaucoup de nos activités. Ainsi, le sport, les jeux, l'école, la crèche sont des activités extérieures à la famille alors qu'avant, la petite enfance se passait auprès des parents proches. De plus, l'importance de la référence aux aînés diminue. B. Les individus ne se réfèrent plus à leurs aînés Les individus d'aujourd'hui n'éprouvent plus autant le besoin de se référer à leurs aînés pour justifier leurs actes. Au contraire, mieux vaut s'en éloigner. [...]
[...] Le rôle socialisateur de la famille est contesté Le rôle de la famille en tant qu'instance de socialisation est contesté pour plusieurs raisons. Premièrement, d'autres instances se chargent de ce rôle, et deuxièmement les transmissions des valeurs ne sont pas aussi importantes qu'avant. A. D'autres institutions socialisent D'autres groupes primaires existent et d'autres institutions se chargent de la socialisation des enfants. Comme l'explique Talcott Parsons, le mécanisme d'intériorisation des normes et des valeurs peut être dirigé par des institutions agissant sur des enfants très jeunes. [...]
[...] Or cette langue est propre à certaines catégories sociales. Les étudiants issus de ces catégories sont ainsi favorisés dans leur scolarité car ils ont acquis des savoirs et des savoir-faire, des goûts qui vont les aider. Les succès et échecs présents sont dus au passé et aux orientations précoces de la famille. On tire ainsi de ces deux observations que les enfants obtiennent de leurs parents des restes de leurs activités, à savoir des enseignements et des comportements. La catégorie socio-professionnelle du père influence l'orientation de fin de troisième. [...]
[...] Conclusion La famille a donc perdu un peu de son rôle socialisateur au profit d'autres institutions. Elle a toutefois gardé des fonctions, quelquefois qualifiées de secondaires, qui semblent être en fait très importantes pour la vie de l'enfant. Son impact reste donc non négligeable car certaines notions ne s'apprennent pas, elles proviennent de l'assimilation du milieu familial. Cependant, la juxtaposition des rôles des institutions socialisatrices ne doit pas se faire de façon contraignante pour l'enfant, sous peine de la fragiliser au lieu de le construire. [...]
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