Il s'agit d'une dissertation en trois parties sur le thème "que reste-t-il des classes sociales aujourd'hui en France ?"
[...] De plus des employés sont mariés avec des employées contre avec des agricultrices. Dernièrement, une forte identité de classe persiste car la bourgeoisie se maintient, au sens marxiste du terme, classe mobilisée, agissante, soucieuse de défendre ses intérêts. C'est ce que mettent en évidence les sociologues Michel PINÇON (1942) et Monique PINÇON-CHARLOT (1946) en démontrant que la bourgeoisie a des conditions de vie différentes et à part et va agir pour conserver son statut de groupe fermé et à part comme par exemple en effectuant des « rallyes mondains » afin de favoriser les contacts de manière fermée ou en pratiquant l'homogamie, qui est le fait de se marier avec des personnes du même groupe social, statut . [...]
[...] Elle est composée des cadres, des professions intermédiaires et des ouvriers et des employés les plus qualifiés. Cette moyennisation se traduit par un déclin des conflits et une hausse des qualifications notamment. Il s'agit du sociologue Henri MENDRAS qui l'a mis en évidence et l'illustre généralement sous la forme d'une toupie composée des plus pauvres en bas, de la classe moyenne, populaire et des indépendants au centre et de l'élite en haut. La moyennisation est dû à la démocratisation de l'école et à la montée de l'individualisme. [...]
[...] C'est pourquoi de nouvelles analyses viennent compléter l'approche de MARX du fait de nouveaux enjeux tel que la moyennisation, le brouillage des frontières de classes ou encore « l'homme pluriel » de Bernard LAHIRE. Depuis octobre 2018, un nouveau mouvement a vu le jour nommé « mouvement des gilets jaunes » afin de protester contre la hausse des taxes du carburant notamment. De plus, une économiste française spécialiste d'économie politique et d'histoire économique appelée Julia Cagé parle de cette crise comme d'un retour de la lutte des classes. Il est donc possible de se demander si un tel mouvement peut reconduire à un retour des classes sociales au sens marxiste du terme. [...]
[...] Il s'agira de démontrer dans un premier temps que les classes sociales, au sens marxiste du terme, ne sont plus d'actualités, mais qu'elles permettent d'expliquer certains aspects de la stratification sociale, et enfin que de nouvelles analyses viennent expliquer la stratification sociale et compléter l'analyse en termes de classe sociale. Les classes sociales, au sens marxiste du terme, ne sont plus d'actualités. En effet, pour Karl MARX, toutes les sociétés connaissent une stratification sociale basée sur des classes sociales qui s'opposent. Au XVIII[e] siècle, avec la révolution industrielle, la société « devenue » capitaliste s'organise en différentes classes (bourgeoise, ouvrière . [...]
[...] Il existe des inégalités au sein même d'une profession entre ouvriers qualifiés et ouvriers non-qualifiés ou entre différentes professions comme entre ouvriers qualifiés et professions intermédiaires ou suivant l'âge, le niveau d'étude . Il existe également des inégalités entre deux cadres suivant si l'un est un homme et l'autre une femme. Cela montre bien que l'analyse en termes de classe sociale doit être complétée par le statut des individus mais aussi par l'identité (l'âge, le sexe, l'origine ethnique . ) afin de rendre compte de la structure sociale le mieux possible. [...]
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