En un siècle les concentrations de gaz à effet de serre ont augmenté de 50 %. Principale conséquence : les températures augmentent. Ce phénomène est directement lié à l'activité humaine. Le rapport de GIEC publié en février 2007 évoque une « très grande confiance dans le fait que l'effet moyen global des activités humaines depuis 1750 a été un effet de réchauffement du climat ». Le réchauffement climatique serait donc le résultat de l'industrialisation des pays occidentaux puis des Pays en développement depuis quelques années. Le réchauffement climatique est l'enjeu majeur du 21ème siècle. Il pourrait remettre en question voir être dévastateur non seulement pour notre mode de vie et notre mode de développement, mais aussi pour la planète et les hommes tout simplement. Les États-Unis l'ont bien compris, malgré leurs réticences à s'engager dans la coopération internationale des luttes contre les Gaz à effet de serre. Leurs inquiétudes sont d'ailleurs illustrées dans « le rapport secret du Pentagone », ouvrage qui a été publié en fin de compte en 2003. Les premiers impacts du changement climatique sont de l'ordre environnemental et de ceux-ci, découlent une série de conséquences économiques et sociales, sanitaires, politiques et géopolitiques. C'est ce qui amène Marie-Claude Smouts à considérer le réchauffement climatique comme le principal « risque environnemental global », étant entendu que les risques environnementaux globaux se définissent de la manière suivante : ce sont ceux qui peuvent causer des dommages irréversibles aux systèmes naturels, qui font vivre l'espèce humaine : l'atmosphère, l'eau, les sols et les êtres vivants. »
Trois caractéristiques permettent en plus de les identifier : leur liste évolue et s'allonge en permanence, ils sont tous liés entre eux et font système. Ils ont la particularité d'être simultanément locaux, régionaux et planétaires, même s'ils se manifestent différemment selon les lieux. Ainsi, les risques environnementaux globaux, comme le réchauffement climatique, « lient les espaces et les êtres dans le même destin ».
[...] Le risque d'"attiser les ressentiments" entre les principaux responsables des changements climatiques et ceux qui seront les plus touchés est lui aussi bien présent. Au Québec, le réchauffement climatique se traduira par une augmentation de la température moyenne au nord et donc la perte d'une partie des ressources pour les populations locales qui seront dans l'obligation de changer de lieu de vie et d'activité. La cadence des catastrophes naturelles et des phénomènes climatiques extrêmes s'accélère d'ailleurs actuellement et tend à appuyer les théories scientifiques Les difficultés actuelles pour les populations touchées soulèvent de nombreux questionnements. [...]
[...] Comme nous venons de le voir, si la création d'un ou des statuts pour les réfugiés climatiques et environnementaux est séduisante, la variété des causes des migrations écologiques, la variété des destinations et de la durée de la migration est tellement importante qu'il est difficile d'envisager une protection englobante. Y a-t-il toutefois des motifs d'espoir quant à la construction d'un statut international des réfugiés climatiques et environnementaux ? C. Des motifs d'espoir ? Plusieurs éléments peuvent nous permettre d'être optimistes pour la construction du statut des réfugiés, bien que la construction d'un tel statut soit un véritable casse-tête pour les juristes. [...]
[...] Cela démontre l'urgence de la situation. L'élévation progressive du niveau des mers provoque ainsi des marées plus importantes, qui s'infiltrent dans les terres et qui contribuent à la destruction des récoltes : l'agriculture sur Tuvalu est aujourd'hui impossible du fait des infiltrations d'eau de mer et du sel. De plus, Tuvalu ne dispose plus de nappe phréatique d'eau douce, les habitants dépendent donc entièrement de la pluie, irrégulière, qu'ils récupèrent avec des conteneurs ou des aides extérieures. Concrètement, des atolls se sont déjà affaissés et on estime que l'archipel disparaîtra complètement d'ici 2050. [...]
[...] Cette typologie est indispensable pour l'élaboration d'un statut juridique. Or les causes de vulnérabilité des populations sont particulièrement délicates à recenser tant elles sont multiples et interdépendantes. Hervé Domenach a par exemple recensé 4 types de causes écologiques poussant les populations à migrer. Les premières seraient les calamités naturelles (tremblements de terre, cyclones, tsunamis, volcan, etc.), puis les phénomènes naturels et anthropiques (sécheresse, désertification, érosion des sols, augmentation des eaux marines, déforestation, etc.), ensuite les départs liés aux catastrophes industrielles et enfin les causes dites post moderne (nuisance aéroport, bruit, pollution, recherche de qualité de vie, etc. [...]
[...] Le système de réfugiés : Demande d'asile à titre de réfugié faite au Canada. En ligne : http://www.cic.gc.ca/francais/refugies/aucanada/index.asp AFP. (2007) Évolution du niveau des océans : les estimations seraient trop basses. En ligne : http://www.cyberpresse.ca/article/20071216/CPSCIENCES/71216025/1020/CPSCIENC ES WIKIPÉDIA. Tuvalu. En ligne : http://fr.wikipedia.org/wiki/Tuvalu ALOFA Tuvalu. [...]
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