La question de l'homoparentalité en France

Résumé du document

La France permet l'adoption par un célibataire. En effet, l'adoption plénière est ouverte aux couples mariés ou aux célibataires de plus de 28 ans depuis 1966. Ces personnes désireuses d'adopter doivent avoir les qualités matérielles, psychologiques et éducatives nécessaires à l'accueil de l'enfant mais sans autres précisions quant au choix de son orientation sexuelle. L'homosexualité n'est donc pas un motif de refus de l'adoption dit explicitement dans la loi. Mais cette question d'habitudes sexuelles peut peser dans la décision prise par les autorités

Extraits

[...] La priorité est, me semble-t-il, de lutter contre ces comportements discriminatoires. De même, il est urgent de donner des droits aux parents sociaux, toutes ces personnes, homosexuelles ou non, qui élèvent les enfants de leur compagnon et qui n'ont aucun droit en cas de séparation. Quant à l'adoption, je tiens à préciser que personne ne peut avoir de "droit" à l'adoption. Le seul qui ait des droits dans l'histoire, c'est l'enfant adoptable. Comme il y a plus de parents demandeurs que d'enfants adoptables en France, des commissions doivent choisir les familles pour les enfants. [...]

[...] Mais, Thomas n'a rien dit sur son homosexualité et rien n'a été inscrit sur son dossier. Il parle d'"hypocrisie organisée". "Le cadre légal français demeure fortement dissuasif", Le Monde du La pétition lancée par l'APGL en janvier 2001 pour dénoncer la discrimination envers les couples homosexuels souhaitant adopter a été signée par une trentaine de responsables politiques de gauche et de nombreux scientifiques. Pour Martine Gross, la gauche française serait frileuse sur ce sujet. Le vote du PACS aurait gelé toute évolution en matière de filiation. [...]

[...] La question de l'homoparentalité doit être abordée avec prudence et sérénité. C'est donc d'abord et surtout une affaire de méthode. 3 Gauche Lionel Jospin, le 08 avril 2002 - Gay.com Lionel Jospin considère que les parents gays ou lesbiens et leurs enfants forment une famille comme les autres. C'est dans sa réponse à un questionnaire envoyé par l'UNAF (Union Nationale des Associations Familiales) aux candidats à l'élection présidentielle que Lionel Jospin a exprimé ce souhait. Alors que certains, à droite, ne voient dans la famille que le modèle du père, de la mère et des enfants, Lionel Jospin préfèrent parler de "familles" au pluriel, incluant les familles recomposées, mais aussi les familles issus de couples gays et lesbiens. [...]

[...] Elle compte 1400 adhérents et évalue entre et le nombre de familles homoparentales en France. Il faut savoir que Jean-Pierre Michel a déposé une proposition de loi sur l'adoption par les homosexuels le 26/09/2001. Il est d'ailleurs un des auteurs du PACS. Il appartient au Mouvement des Citoyens mouvement qui comprenait également Michel Pinton, un des farouches opposant au PACS. http://citegay.fr/ACTUALITES/GAY/202478/actualites_visu.htm L'Ipsos sonde les valeurs et préoccupations à la veille des présidentielles. Sondage du 5/09/2001 Selon l'Ipsos, à la veille du premier tour de l'élection présidentielle des Français se déclarent favorables à la possibilité d'adopter pour les couples homosexuels. [...]

[...] Dans mon esprit, un enfant a besoin d'un référent masculin et féminin. Cette idée continue de jouer, même si l'un des deux parents est absent ; je suis sans doute influencé par les thèses psychanalytiques. Mais je ne serais pas hostile à l'idée d'un parrainage, à la mode de la Rome antique, donnant sens à l'accomplissement d'un enfant dans la vie scolaire puis professionnelle. La République doit garantir l'égalité quel que soit le choix de vie ; elle n'a pas à s'immiscer dans le domaine de la vie" http://homoparentalite.free.fr/avis/eherve.htm Edmond Hervé, le 22/06/2001, dans Ouest France : Lundi 18 juin jours après la Lesbian & Gay Pride, les associations gay et lesbiennes sont intervenues en conseil municipal. [...]