Dans la société traditionnelle d'avant la Révolution Industrielle, les solidarités familiales jouaient à plein le rôle protecteur. La solidarité de voisinage était également importante. Après la Révolution Industrielle, ces solidarités ne pouvaient plus fonctionner (exode rural, une partie de la famille va habiter ailleurs, urbanisation, plus de cohabitation entre les trois générations...).
Pour faire face à la disparition des solidarités traditionnelles, il faut trouver une autre institution : l'État. On invente ainsi l'État-Providence (Welfare State), qui interviendra donc dans le domaine de la protection sociale. Nous allons nous intéresser dans ce cours aux évolutions et aux caractéristiques de la protection sociale et des solidarités collectives (...)
[...] - Les revenus de transfert iraient à l'encontre de la solidarité collective. (Certains individus profiteraient du système de manière individuelle alors qu'il est basé sur la solidarité. En particulier au niveau des abus en matière de soins ; il y a une contradiction entre ce type de comportement individuel et une solidarité collective). On assiste à une remise en cause de l'État-providence depuis les années 80 ; le système de protection sociale est de plus en plus critiqué. IV. La recherche de solutions Des exemples de réforme mises en œuvre depuis les années 80, en France - S'agissant du chômage : la tendance des réformes est allée dans le sens de la réduction de la durée et du montant des indemnités. [...]
[...] s. La prise en charge des risques se fait essentiellement de manière individuelle par des assurances privées (dont le fonctionnement se base sur une logique de rentabilité). Le système de protection sociale aux États-Unis is s'inspire de la logique libérale. Barak Obama, dans son programme d'élection, souhaitait que les risques sociaux soient davantage pris en charge collectivement qu'ils ne le sont actuellement (chose déjà tentée sans succès par Hillary Clinton lorsqu'elle occupait le poste de secrétaire d'État aux affaires sociales). [...]
[...] Financer plus la protection sociale par l'État et le biais de l'impôt. Les plus radicaux proposent de faire porter les cotisations sur la valeur ajoutée des entreprises et non pas sur le niveau des salaires. Les activités à forte valeur ajoutée sont souvent des activités où le nombre de salarié est peu élevé (comme par exemple un cabinet d'architecture). Le choix entre ces deux projets renvoie de manière fondamentale à deux modèles de société. L'un qui se base sur l'individu et la prise en charge individuelle des risques sociaux, et l'autre qui joue à fond la carte de la solidarité collective. [...]
[...] La crise de la protection sociale Cette crise de la protection sociale est d'abord financière, elle l'est est aussi sur le plan de l'efficacité. Une crise financière On peut parler d'une crise se financière de la protection sociale puisque les budgets sociaux sont largement en déficit et en particulier celui de la sécurité sociale depuis la fin des années 70. Cotisations sociales (salariales et patronales) Recettes Sécurité Sociale [...]
[...] Les différents modèles d'État-Providence Tableau comparatif Modèle Bismarckien Bénéficiaires Caractéristiques des prestations Mode de financement Mode de gestion Principe Les personnes salariées. Prestations d'assurance maladie, souvent proportionnelle aux revenus. Cotisations Institutions autonomes, sous contrôle de l'État. Elles sont gérées par les représentants des salariés et des employeurs. Assurance Modèle Beveridgien Ensemble de la population, avec ou sans emploi. Prestations uniformes, sans tenir compte du niveau de revenu. Impôt Système centralisé, sous contrôle étatique. Assistance Le modèle Bismarckien a été mis en place en Allemagne à la fin du XIXème siècle. [...]
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