Le système de protection sociale français est fondamentalement bismarckien : il est fondé sur l'assurance obligatoire (assurance publique et assurance privée), il est financé par les cotisations sociales des salariés et des employeurs et il est géré par l'État et les partenaires sociaux. Il inclut en outre une logique beveridgienne en ce que l'assistance se renforce envers les plus démunis et avec le financement par l'impôt (proportionnel), sur tous les revenus, du travail comme du capital.
Cependant, l'État-providence rencontre des difficultés à l'heure actuelle, on peut s'interroger quant à sa réelle contribution au développement économique et social d'un pays. De même, on peut se demander dans quelle mesure la protection sociale est économiquement inefficace.
[...] Le salaire de réserve d'un chômeur se définit comme le salaire minimal en dessous duquel ce chômeur refuse une offre d'emploi.[7] Le montant des allocations de chômage découragerait l'effort de recherche d'un emploi car il serait trop proche des salaires les plus bas, SMIC. Les prestations sociales du type RMI freineraient l'activité et se traduiraient par un chômage volontaire (cf. Keynes) enfermant les individus dans des trappes à inactivité : les prestations sociales représentent un revenu sensiblement inférieur à la reprise d'un travail. Cet effet de seuil participe à un enfermement dans les trappes à inactivité et dans le chômage de longue durée. [...]
[...] CONFERENCE ESIP, PARIS décembre 2005, Performance économique et protection sociale», LES SYSTEMES DE PROTECTION SOCIALE AU REGARD DE LA PERFORMANCE ECONOMIQUE LES ARGUMENTS EN PRESENCE INSEE, Salaire de réserve, allocation chômage dégressive et revenu minimum d'insertion, Laurence Rioux CONFERENCE ESIP, PARIS décembre 2005, Performance économique et protection sociale», LES SYSTEMES DE PROTECTION SOCIALE AU REGARD DE LA PERFORMANCE ECONOMIQUE LES ARGUMENTS EN PRESENCE CONFERENCE ESIP, PARIS décembre 2005, Performance économique et protection sociale», LES SYSTEMES DE PROTECTION SOCIALE AU REGARD DE LA PERFORMANCE ECONOMIQUE LES ARGUMENTS EN PRESENCE mis en valeur par Lucas en 1988 CONFERENCE ESIP, PARIS décembre 2005, Performance économique et protection sociale», LES SYSTEMES DE PROTECTION SOCIALE AU REGARD DE LA PERFORMANCE ECONOMIQUE LES ARGUMENTS EN PRESENCE CONFERENCE ESIP, PARIS décembre 2005, Performance économique et protection sociale», LES SYSTEMES DE PROTECTION SOCIALE AU REGARD DE LA PERFORMANCE ECONOMIQUE LES ARGUMENTS EN PRESENCE CONFERENCE ESIP, PARIS décembre 2005, Performance économique et protection sociale», LES SYSTEMES DE PROTECTION SOCIALE AU REGARD DE LA PERFORMANCE ECONOMIQUE LES ARGUMENTS EN PRESENCE CDEFQR‹ œ ? þ ÿ o Ž ? ? [...]
[...] La protection sociale favorise le développement économique, La remise en cause de la notion de poids des prélèvements obligatoires comme un obstacle à la croissance : Keynes : les sommes prélevées pour financer la protection sociale (cotisations ou impôts) sont remises en circulation dans le circuit économique et les prestations sociales alimentent la consommation et par conséquent la demande adressée aux entreprises.[13] Les prestations sociales représentent une part importante des ressources des ménages : environ du revenu disponible. Ce qui est prélevé est donc redistribué car ces ressources des ménages permettent la consommation, en particulier celle des revenus les plus faibles (dont la propension à consommer est la plus élevée), ce qui entraîne la production et par suite la croissance.[14] protection sociale ne fait donc rien disparaître du circuit économique. B. La protection sociale est un stabilisateur économique efficace qui contribue à long terme à soutenir la demande 1. [...]
[...] Les dépenses de protection sociale ont été utilisées comme des instruments de régulation macroéconomique, contribuant au soutien de la demande. théorie Keynésienne de la propension marginale à consommer : la protection sociale est un stabilisateur automatique de l'économie. En empêchant de trop fortes fluctuations économiques, les stabilisateurs automatiques peuvent accroître la performance économique à long terme.[15] Par exemple, le revenu de remplacement versé aux chômeurs en période de ralentissement économique ajouté aux revenus d'assistance permet de maintenir un certain niveau de consommation et donc d'activité chez les chômeurs, et limite ainsi les effets récessifs du ralentissement conjoncturel.[16] 2. [...]
[...] Bibliographie Revue économique de l'OCDE, PROTECTION SOCIALE ET CROISSANCE, Roman Arjona, Maxime Ladaique et Mark Pearson. CONFERENCE ESIP, PARIS décembre 2005, Performance économique et protection sociale», LES SYSTEMES DE PROTECTION SOCIALE AU REGARD DE LA PERFORMANCE ECONOMIQUE LES ARGUMENTS EN PRESENCE, Emmanuelle HOAREAU- SAUTIERES et Magalie RASCLE, Ecole Nationale Supérieure de Sécurité Sociale (EN3S) Jacques Garello, En finir avec le chômage, Numéro spécial de la Revue des études humaines pp. 36-41. Protection sociale et développement économique et social (Manuel Bréal, p. [...]
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