La prison est un lieu de détention réservé aux individus n'ayant pas respecté les lois établies par la société. Elle peut donc être considérée comme la solution contre la délinquance en punissant des criminels, ou comme un moyen de réintégrer ces prisonniers pour leur apprendre à mener une vie meilleure. On constate qu'en 2001, 326 053 personnes ont été condamnées pour délits et parmi elles 102 127 avaient déjà fait l'objet d'au moins une première condamnation (...)
[...] La prison, sanction ou réinsertion ? La prison est un lieu de détention réservé aux individus n'ayant pas respecté les lois établies par la société. Elle peut donc être considérée comme la solution contre la délinquance en punissant des criminels, ou comme un moyen de réintégrer ces prisonniers pour leur apprendre à mener une vie meilleure. On constate qu'en personnes ont été condamnées pour délits et parmi elles avaient déjà fait l'objet d'au moins une première condamnation. Nous avons donc défini la prison comme étant un lieu de détention. [...]
[...] La prison n'est donc pas un moyen réellement efficace pour lutter contre la délinquance. Malgré un léger effort de l'état pour intégrer dans les prisons des formations professionnelles par exemple ; la prison ne prépare absolument pas les anciens détenus à une réinsertion. Pourtant il existe d'autres alternatives à la prison, comme le travail d'intérêt général ou encore la mise en place du bracelet électronique, qui semble être de bonnes solutions de recours car elles n'atteignent pas moralement le détenu aussi radicalement qu'en prison, et ne les désocialisent pas. [...]
[...] Le sentiment d'insécurité est également toujours présent, en effet on constate qu'ont lieu beaucoup de viols, d'agressions, de racisme Ces mauvaises conditions de vie contribuent à l'augmentation du nombre de tentatives de suicide et de dépressions. En des détenus ont des troubles dépressifs. La prison peut donc bel et bien être considérée comme une sanction comme nous l'avons constaté. Elle peut être vue comme un moyen de changer radicalement de vie, de trouver une nouvelle voie loin de toute nouvelle condamnation. Pourtant, la réinsertion des détenus est souvent difficile. [...]
[...] La prison les a dépersonnalisé et déstructuré ce qui les rend incapables de faire face à la vie extérieure. De plus les regards portés sur les détenus et les préjugés les affaiblissent moralement. Par ailleurs, les détenus sortent de prison sans aucune ressource : 60% des sortants n'ont pas d'emplois, pas d'argent (en moyenne, les libérés sortent avec seulement 100 euros), et 30% d'entre eux sont sans abris. Ainsi, les anciens détenus deviennent souvent SDF et chômeurs. D'autre part, les sortants n'ont aucun droit civil après leur libération : ils n'ont plus le droit de voter, d'ouvrir un commerce, d'occuper un poste à responsabilité pendant six ans, et souvent, les patrons n'acceptent pas un employé qui a fait de la prison. [...]
[...] La solution est elle de punir davantage les récidivistes ou de trouver une autre alternative pour la réinsertion ? Quelles sont les autres alternatives à la prison ? Nous avons donc vu que la récidive était très présente après la libération des détenus, et que la prison ne préparait pas correctement les anciens prisonniers à se réinsérer. Nous pouvons constater qu'il existe des peines de substitution à la prison qui peuvent être utilisées. Comme par exemple le travail d'intérêt général, le port du bracelet électronique de surveillance, les amendes, le sursis à la peine de prison (avec par exemple une obligation de travail, de formation qui, si jamais ceci n'est pas respecté, entraine un emprisonnement ferme) Ces condamnations mois radicales pourraient en effet être plus bénéfiques car pèsent moins sur la personnalité du délinquant et permettraient donc une meilleure réinsertion. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture