Vache folle, sida, tabac..., face à ces redoutables épidémies et risques pour la santé, force est de développer la prévention. Celle-ci passe notamment par l'élaboration de campagnes d'information et de formation, véhiculées par les médias et relayées par des actions ciblées.
Les risques pour la santé occupent une place de choix aujourd'hui dans la quotidienneté incertaine des pays dits « riches » ou « avancés » et corrélativement s'impose la nécessité d'y faire face. Depuis une vingtaine d'années, une sociologie d'après-Tchernobyl a déclenché un questionnement instruit et vigilant de la nouvelle « société du risque » qui émerge des catastrophes et des menaces de l'univers contemporain. Avec le retour d'épidémies incontrôlables et d'infections menaçantes pendant des durées imprévisibles (les nouvelles comme celles de la vache folle, de la grippe aviaire, du SRAS, de l'hépatite C, mais aussi les anciennes comme la tuberculose qui fait son retour), avec le choc de l'irruption du sida et la montée en puissance d'une épidémiologie des facteurs de risques qui s'applique à l'ensemble des registres de la vie quotidienne (alimentation, travail, loisirs, vie sexuelle, etc.), une pratique sociale de prévention ne cesse de se développer, sans parvenir à contenir une envahissante « institution de l'inquiétude ». L'activisme, l'urgence et les craintes collectives médiatisées occupent la scène mais, sur l'incitation de pouvoirs publics passablement bousculés, on amorce depuis quelque temps un effort de clarification et d'évaluation (3). Cet effort se concrétise au point de rencontre, souvent conflictuel, de la recherche des sciences sociales et de la pratique des agents de santé engagés dans les batailles du risque sanitaire.
[...] Pour faire de la prévention, il ne faut pas d'ailleurs faire des programmes. On peut faire de la prévention sans le savoir, et il n'a pas fallu inventer la criminologie ou la psychologie pour élever le mieux possible ses enfants, et pour les écarter des solutions faciles. Il y a de nouveaux métiers de la prévention, mais il y en a aussi de très traditionnels. Et pour qu'on se sente bien dans notre (à pas mal d'égards) triste époque. Maurice CUSSON nous replonge au départ dans le Moyen âge des châteaux forts, en nous montrant qu'en définitive nous sommes plus soucieux d'une sécurité compatible avec la liberté, l'ouverture et la non-violence La vertu de cet ouvrage est de fournir à un public francophone un panorama clair de la littérature mondiale, avec des tableaux, des exemples donnés sans emphase, et brièvement commentés avant d'être rangés dans un tiroir ou un autre. [...]
[...] La diversification de la réponse pénale permet d'ailleurs de développer, à côté de la sanction pure et simple, une dimension éducative importante. La frontière entre répression et prévention est donc souvent floue, voire artificielle. Une première particularité est que la prévention relève d'une multitude d'acteurs intervenant dans des domaines divers, tandis que la répression reste, peu ou prou, de la seule compétence de l'autorité judiciaire secondée par les services de la police et de la gendarmerie nationales. La seconde particularité concerne le moment où se situe la prévention. [...]
[...] En réaction aux critiques axées principalement sur le déterminisme des formes urbaines et formulées à l'encontre de la première génération de concepts sur la prévention de la délinquance par l'aménagement du milieu urbain (First-Generation CPTED) issus de la criminologie environnementale, est apparue, ces dernières années, la deuxième génération de ce courant (Second-Generation CPTED) aux Etats-Unis et au Canada, ostensiblement plus pragmatique. Une forte composante sociale, couplée à une exigence de concertation sur les projets d'urbanisme, définissent le cadre d'action. Cette approche novatrice, que l'on assimile volontiers à de la prévention sociale, vise à construire ou à restaurer une identité locale et culturelle du quartier, à recréer du lien social intergénérationnel par de la médiation sociale, et à réintégrer le quartier dans la trame urbaine et économique en y diversifiant l'offre de services (Cleveland et Saville, 2003). [...]
[...] Cette intégration, pourrait se dérouler en trois ou quatre phases o 1er Volet : La première année, l'enseignement est lui-même partagé en deux modules Enseignement des fondamentaux (lire, écrire et compter correctement). Initiation à l'apprentissage de plusieurs métiers manuels avant de faire son choix en fin d'année vers la filière désirée. o 2ème Volet : La deuxième année, son temps sera toujours réparti en deux Renforcement des fondamentaux. Apprentissage du métier choisi par le jeune l'année précédente et en fonction de ses dispositions à l'égard de telle ou telle spécialité. [...]
[...] LEVAN, Sécurisation des quartiers sensibles : l'inéluctable ascension de la prévention situationnelle Champ Pénal, Vol I P. PORTIER, Les trois âges de la sécurité in Le Débat, Gallimard, n°127, novembre-décembre 2003 T. Le GOFF, L'insécurité saisie par les maires, un enjeu de politiques municipales in Revue française de science politique, Presse Sciences Po, Vol Juin 2006 M. MARCUS, Le rôle des maires dans les politiques locales de prévention/répressions in Les Cahiers de la sécurité : Villes en sécurité, sécurité en ville, Institut national des hautes études de sécurité, deuxième trimestre 2006 Rapport du Sénat n°476 (2005/2006) fait au nom de la commission des Lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et d'administration générale sur le projet de loi relatif à la prévention de la délinquance Revue de Presse Le maire au centre de la politique de prévention de la délinquance, AJDA 2006 p Modifiant le code pénal, le code de procédure pénale, mais aussi le code général des collectivités territoriales, le code de l'action sociale et des familles, le code de la sécurité sociale, le code de l'éducation, le code de la route . [...]
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