Suicide assisté, accompagnement à la fin de vie, traitement, arrêt de traitement, médecine, fin de vie
L'accompagnement à la fin de vie ou la pratique de l'euthanasie questionnent la société d'aujourd'hui : les interrogations à ce sujet sont sociales, morales mais aussi médicales et légales.
[...] Cependant, en 2016, la loi Leonetti affirme le pouvoir des médecins pour décider de l'arrêt des traitements et de l'alimentation ainsi que la sédation terminale. Elle oublie les volontés du patient en ne le responsabilisant plus sur ses choix de fin de vie. La sédation deviendrait ainsi une « euthanasie lente ou déguisée », le patient n'est pas acteur dans son agonie. Il n'y a pas de consensus pour prendre les décisions. Cette loi laisse les équipes soignantes dans l'ambigüité encore et provoque quelquefois des morts épouvantables. [...]
[...] Préoccupations légales et éthiques - Le bien mourir et la mort médicalisée - François Damas (2018) L'accompagnement à la fin de vie ou la pratique de l'euthanasie questionnent la société d'aujourd'hui : les interrogations à ce sujet sont sociales, morales mais aussi médicales et légales. Normes et pratiques en France Les normes actuelles en France sont l'arrêt ou l'abstention de traitement afin de ne pas maintenir les patients dans un état de souffrance. Car la conservation en vie peut quelquefois être destructrice pour la personne et sa famille. [...]
[...] On a souvent vu dans l'histoire que les tabous moraux peuvent nuire. Que les lois et les pratiques évoluent permet aujourd'hui d'avancer vers une compréhension plus profonde des malades et une autonomisation dans ce processus de fin de vie. Mettre fin aux souffrances ne veut pas dire mettre un terme à la vie. L'euthanasie permet au patient d'être acteur de sa vie puis de sa mort. De nombreux pays légalisent actuellement la pratique de l'euthanasie même si quelquefois on n'utilise pas encore ce mot, qui reste encore tabou. [...]
[...] Il faudrait pouvoir soulager l'agonie et donner des médicaments permettant une mort sans souffrances. En Hollande et en Belgique, la loi autorise l'euthanasie sous certaines conditions. L'écoute du patient et le respect de sa volonté au moment de mourir sont essentiels à la prise en charge médicale de la fin de vie. Par l'euthanasie on reconnaît l'individualité et l'autonomie dans la prise de décision du malade. C'est le patient qui va décider de chaque instant avant et pendant son décès, il est le principal acteur de sa fin de vie. [...]
[...] C'est pour cela qu'il est essentiel que les médecins se concertent avant de poser ce diagnostic, ils doivent être d'accord sur la gravité et l'irrévocabilité de la situation. Ensuite, il est discuté avec la famille du patient. La décision finale doit être acceptée par le médecin, le patient et sa famille. Les médecins des soins palliatifs et de réanimation sont en première ligne dans cet accompagnement de fin de vie. En effet, une étude a révélé que les décès dans ces services sont programmés. La famille est prévenue contrairement au décès dans d'autres services. [...]
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