Précarité du travail, precarius, condition salariale, précarité, flexibilité des entreprises, situations salariales, précarisation, Max Weber
« La consolidation du statut du salariat permet l'épanouissement des protections, tandis que sa précarisation mène à nouveau à l'insécurité sociale. » Le propos du sociologue français Robert Castel confirme la dégradation de la situation sociale d'une fraction du salariat caractérisée par une certaine précarité.
La précarité est une notion perçue différemment selon la culture. Elle connaît de fortes résonnances en France alors que les conditions d'emplois des pays voisins tels que l'Italie ou l'Espagne paraissent davantage brutales. La précarité fait de plus en plus en France l'objet de nombreux discours publics.
[...] L'expression de Max Weber un monde désenchanté prend tout son sens ici malgré l'espoir continu d'un jour accéder au salariat. Cet espoir pourrait être réalisé par le choix de politiques davantage axées sur les entreprises que sur la demande. [...]
[...] La précarité du travail est-elle inéluctable ? La consolidation du statut du salariat permet l'épanouissement des protections, tandis que sa précarisation mène à nouveau à l'insécurité sociale. Le propos du sociologue français Robert Castel confirme la dégradation de la situation sociale d'une fraction du salariat caractérisée par une certaine précarité. La précarité est une notion perçue différemment selon la culture. Elle connaît de fortes résonnances en France alors que les conditions d'emplois des pays voisins tels que l'Italie ou l'Espagne paraissent davantage brutales. [...]
[...] La précarité du travail est elle une fatalité ? Des solutions palliatives Différents dispositifs ont été introduits afin de tenter de compenser les dégâts sociaux entraînés par le développement de la pauvreté laborieuse. La prime pour l'emploi a ainsi été introduite en 2001, assurant, avec un an de décalage, une aide sociale aux personnes déclarant de très bas revenus. La création du Revenu de solidarité active à compter de juillet 2009, versé directement aux titulaires de très bas revenus, avait pour objectif de lutter activement contre la pauvreté des travailleurs. [...]
[...] Ceux-ci grâce à des mouvements sociaux intervenus après la Seconde Guerre mondiale notamment bénéficient désormais d'une protection sociale, les cotisations prélèvent sur leur travail ouvre droit à des prestations ciblées en réponse à des risques (chômage, vieillesse, maladie) préétablis par la politique de l'État-providence. Ainsi le travail et la sécurité allaient de pair. Cet équilibre social fut cependant profondément remis en cause par les effets de la crise économique pétrolière de 1973. La crise a entraîné un chômage de masse sans précédent qui n'a cessé d'augmenter. [...]
[...] En réalité, ces mesures de bon sens ne sont pas très simples à mettre en œuvre. Les questions sensibles des transports viennent obérer ces mesures. Un travailleur touchant un petit salaire, quand bien même il recevrait la prime pour l'emploi, peut voir ses revenus d'activités amputés par le fait même de se rendre au travail. S'il peut être possible pour certains salariés de déduire de l'impôt leurs frais professionnels s'ils dépassent 10, cela ne concerne que les redevables de l'impôt sur le revenu, c'est-à-dire moins de la moitié des ménages et pas les populations aux revenus les plus modestes Conclusion : La notion de précarité du travail semble être représentative des transformations économiques et sociales dont l'ampleur de ces effets se fait ressentir encore à ce jour. [...]
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