Depuis l'accès à leur indépendance, ces pays bénéficient d'aides pour lutter contre le sous-développement. Mais la forme adoptée par ces aides a été depuis largement critiquée par plusieurs économistes toutes tendances confondues. En effet, ces politiques paraissent surtout destinées à lutter contre des difficultés conjoncturelles peu adaptées à la nature complexe du Tiers Monde (I). La critique libérale a cependant montré que des réponses aux problèmes structurels du sous-développement pouvaient être trouvées , respectueuses des profondes disparités de développement entre pays du Tiers-Monde (II)
[...] En effet, on a vu qu'il pouvait exister une véritable "croissance sans développement comme l'illustrent le Brésil des années 1950-1970, les Philippines entre 1965 et 1986, ces pays ayant paupérisé et marginalisé une partie de leur population. C'est pourquoi les organisations internationales ont privilégié dans les années 1970, une stratégie fondée sur la satisfaction des besoins fondamentaux et l'attention prêtée aux conditions de vie des plus pauvres. Par ailleurs, un indicateur de développement a été forgé pour évaluer ensemble évolution du produit et satisfaction de ces besoins. [...]
[...] La création d'entrepreneurs est primordiale pour que cette accumulation ait lieu de façon décentralisée, en fonction des signaux du marché. Si le rôle de l'Etat comme entrepreneur dans des activités stratégiques est toléré, la privatisation doit intervenir à terme afin de supprimer les sources d'inefficacité liées à une gestion bureaucratique. Ce projet de rupture et de modernisation ne peut être mené à bien sans l'instauration d'une économie de marché : c'est en effet le marché, via le système des prix, qui va fournir les signaux nécessaires à l'allocation d'un prix élevé pour un produit, assurant un profit important, qui reflète un besoin de la société et stimule l'investissement dans la fabrication de cette marchandise. [...]
[...] Conclusion En conclusion, on peut dire que le problème du sous-développement appelle une réponse et une impulsion fortes pour être résolu. L'action des O.N.G., des organisations humanitaires, ou des institutions internationales est certes louable dans la mesure où elle tente de mettre un place des "filets de sécurité" pour les plus pauvres en distribuant des services comme l'électricité ou des vivres aux plus défavorisés sur une base décentralisée mais elle ne doit pas faire oublier que la résorption de la pauvreté ne peut venir à long terme que de la croissance. [...]
[...] Même si Rostow reste peu précis sur les clés d'une telle transition, et qu'il néglige les contextes historiques respectifs au nom d'une vision linéaire du développement, il n'empêche que la notion de décollage reste actuelle : plusieurs N.P.I. ont ainsi réalisé le leur sous la direction d'un état fort et en stimulant l'esprit d'entreprise, notamment dans la perspective de vendre sur le marché mondial Vers la rupture des cycles vicieux et la libération des forces économiques naturelles Le problème démographique : Avec une croissance démographique de par an, le Tiers Monde se peuple quatre fois plus vite que les pays riches. [...]
[...] Si les pays d'Amérique latine ont presque tous mis en place de tels dispositifs, ils sont très insuffisants en Afrique. Fortement critiqués dans les années 1980, ces systèmes se sont révélés inefficaces, ne touchant pas ou peu les pauvres (souvent exclus du monde du travail ou s'activant dans le secteur informel), faisant l'objet de pratiques discriminatoires ou encore de supports de pratique clientélistes (corruption des élites). Ces systèmes ont été partiellement démantelés dans le cadre des programmes d'ajustement structurel. Des modèles de croissance traditionnels ont dès lors complété ces aides : Fondement de plusieurs de ces modèles, le principe du multiplicateur keynésien semble intéressant pour les P.V.D. [...]
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