« Le ministre de la Culture et de la Communication Renaud Donnedieu de Vabres a présenté lundi 23 octobre une série de mesures en faveur de l'art contemporain. En tête de liste: le lancement du projet d'un centre y étant consacré sur l'île Seguin à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) et l'ouverture de nouveaux lieux de création. La présentation de ce "plan d'action et de développement en faveur de l'art contemporain" a eu lieu alors que la 33ème édition de la Fiac (Foire Internationale d'Art Contemporain) doit ouvrir ses portes au public dans trois jours . »
Les politiques culturelles sont devenues un enjeu, un instrument d'affirmation d'identités. En Europe et au Canada, à mesure que s'accroît l'intégration économique des pays, la culture nationale et leurs modes d'expressions vigoureux sont les garants de leur souveraineté et de leur identité propre.
Comment se positionne la France dans sa politique culturelle ? Dans la première partie, nous tenterons d'éclairer ce positionnement général par un parcours chronologique sur ses différentes actions. Ensuite, dans la deuxième partie, nous parlerons de la décentralisation qui amène par voie de conséquence les collectivités régionales à participer à ce rayonnement culturel français.
En effet, depuis 1981, de grands changements ont été opérés et qui aboutiront à la décentralisation. Mais que représente la décentralisation ? Quels en sont les enjeux ? Et vers quels types de culture l'intervention des pouvoirs publics doit-elle s'orienter ? Sans prétendre apporter une réponse à ce débat, nous soulignerons les différentes actions réalisées jusqu'à présent et qui peut-être amènerons le lecteur à réfléchir aux nouveaux enjeux.
[...] Partie I : les politiques publique de la Culture en France. L'état et la dimension culturelle. Les politiques culturelles sont un enjeu, un instrument d'affirmation d'identités. Politique à part entière de service public culturel elle représente du budget de la nation. Ses directions, délégations et département culturels. L'administration centrale se présente sous deux visages : d'une part, un ministère des artistes, des institutions et des professions artistiques, d'autre part un ministère des industries culturelles. Les différents soutiens aux activités culturelles. [...]
[...] Elles sont l'interlocuteur de tous les services culturels et des élus des régions, et le relais financier de Paris. Conclusion : L'engagement de l'état en faveur de l'art et de la culture est présenté aujourd'hui par les pouvoirs publics comme une exigence de la démocratie. Malgré des fléchissements significatifs Introduction Le ministère de la culture a pour mission : de permettre à tous les Français de cultiver leur capacité d'inventer et de créer, d'examiner librement leurs talents et de recevoir la formation artistique de leurs choix ; de préserver le patrimoine culturel national, régional, ou des divers groupes sociaux pour le profit commun de la collectivité tout entière ; de favoriser la création des œuvres d'art et de l'esprit et de leur donner la plus vaste audience ; de contribuer au rayonnement de la culture et de l'art français dans le libre dialogue des cultures du monde Décret du 10 mai 1982. [...]
[...] Simplifier les procédures, améliorer les conditions d'exécution des pouvoirs réglementaires de l'état La décentralisation administrative La décentralisation est un moyen de mieux ancrer le développement culturel dans les perspectives d'évolution de la société. La décentralisation administrative se base sur deux textes de loi, celui de 1982 et 1983 relatifs au transfert aux collectivités de compétences relevant de l'état. La loi ne parle pas du vaste secteur privé des associations et des institutions culturelles, des musées, du patrimoine et encore moins du secteur marchand des industries culturelles. Le secteur culturel n'est pas impliqué dans la décentralisation. [...]
[...] Elles sont l'interlocuteur de tous les services culturels et des élus des régions, et le relais financier de Paris. Les services centraux indiquent chaque année par circulaire aux DRAC les priorités ministérielles et négocient avec elles les crédits qui lui sont octroyés. Elles ont un rôle régalien dans le domaine du patrimoine ou de la législation culturelle, assurent le contrôle des institutions (bibliothèques, musées négocient le soutien de l'Etat aux institutions et aux collectivités territoriales et ont un rôle de conseil auprès des organisations culturelles et d'animation. [...]
[...] En effet, ceux traditionnellement très décentralisés, ont une tendance à renforcer le niveau central. La décentralisation doit donc être prise comme un moyen d'adapter des projets culturels aux nouvelles attentes de la population et aux nouveaux enjeux. Pour les raisons énumérées ci-dessus, nous constatons que les objectifs à moyen et long terme de la décentralisation culturelle - l'assortiment des transferts de responsabilités de l'Etat d'attributions de ressources et la mise en relation du niveau de responsabilité administrative avec les activités, leur aire d'expansion et leur insertion dans le réseau local et ne pas attribuer les crédits à l'instance qui gère ces activités - restent d'actualité. [...]
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