Politique familiale, immigration, indice de fécondité, vie familiale, vie professionnelle
La politique familiale en France, qui fut la première à être mise en place dans le monde, s'inscrit dans l'histoire d'un pays qui a entamé le premier sa transition démographique dès la fin du XVIIIe siècle, et qui devient un lieu d'immigration dès la fin du XIXe siècle. Cette politique est souvent présentée comme l'une des principales causes de la bonne tenue relative de l'indice de fécondité, proche de 2. Il est enfin à noter qu'elle touche une part importante de la population, 6,7 millions en 2008.
Préservée de remise en cause significative en raison de ses équilibres financiers, la politique familiale pourrait voir ses objectifs redéfinis afin de prendre en compte les aspirations et les contraintes de nos sociétés, en particulier l'impératif de conciliation de la vie familiale et de la vie professionnelle.
[...] Conclusion : La réussite de la réforme de la politique familiale passe avant tout par une hiérarchisation claire par le politique des objectifs de cette politique. [...]
[...] La politique familiale repose sur une grande diversité d'acteurs et d'instruments. i. La politique familiale repose un grand nombre d'acteurs : La conception de la politique familiale En 2009 a été créé le Haut Conseil de la famille afin de formuler des recommandation et des avis sur le financement de la branche famille. L'État a une action normative, et s'attache pour l'essentiel à la régulation financière du dispositif. Cependant, il n'intervient pas dans la mise en œuvre des politiques à destination des familles 1. [...]
[...] La politique familiale vise à répondre à des objectifs pluriels. La politique familiale répond à trois objectifs, dont l'importance relative a évolué avec les changements de la société : L'objectif nataliste : Il consiste en dispositifs de redistributions horizontaux, des ménages sans enfants vers des ménages avec des enfants afin de compenser le coût de l'enfant. L'objectif de lutte contre la pauvreté : Il consiste dans l'introduction de conditions de ressources et un ciblage des politiques vers les familles les plus modestes. [...]
[...] Sa plus grosse contribution est l'école pré-élémentaire pour 800 millions d'euros qui dépend de la politique d'éducation. 1/3 Les collectivités locales Les communes sont impliquées dans la gestion des services collectifs de garde et dans l'action sociale facultative auprès des familles. Les conseils généraux interviennent à travers leur rôle d'agrément et de contrôle des services de garde collectifs et des assistants maternels. ii. La politique familiale repose sur une grande diversité d'instruments. Les prestations de la branche famille : Les prestations d'entretiens (compensent en partie le coût de l'enfant) représentent 21,6 milliards d'euros. [...]
[...] La part résiduelle des structures est gérée par la CAF Le financement des structures est assuré par par les subventions de la CAF à hauteur de 1,5 milliards d'euros. 2/3 II. Les faiblesses de la politique familiale appellent des réformes profondes difficiles à mettre en œuvre. A. La politique familiale ne remplit pas l'ensemble de ses objectifs. i. Les politiques visant à favoriser l'accès des femmes au marché du travail et à soutenir l'offre de garde d'enfants rencontrent des limites. [...]
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