Le travail est-il toujours un des principes fondamentaux des sociétés modernes ?
Pour apporter des éléments de réponse à cette question il est nécessaire d'analyser la place que le travail a pris à travers l'histoire. Puis nous verrons le contexte actuel en s'appuyant sur les divers débats en cours. Ensuite nous exposerons les valeurs et fonctions du travail ainsi que ses principaux dangers.
Tout d'abord, il convient de définir le mot travail qui serait issu du mot latin « tripalium » (instrument de torture à trois pieux, utilisé dans la Rome antique) et n'aurait acquis sa signification actuelle qu'au Xvème siècle.
Il désigne « l'ensemble des activités humaines coordonnées en vue de produire ou de contribuer à produire ce qui est utile ; état, situation d'une personne qui agit avec suite en vue d'obtenir un tel résultat.
Par extension, le terme désigne, l'activité économique des hommes aidés ou non par les machines productrices d'utilité sociale ».
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[...] Les manifestants estiment que la durée de travail, de cotisation est trop longue et qu'il est hors de question de prolonger cette durée. En dehors des débats sociaux sur la place que doit prendre le travail dans la société, ce mécontentement général soulève quelque part la pénibilité du travail effectué par la majorité des salariés, autrement dit le travail précaire, en usine, demandant des efforts physiques considérables. Des catégories de travail où la rétribution n'est pas à la hauteur de la contribution. [...]
[...] C'est assez logique puisque les salariés qui ont un emploi s'accrochent à leur job dans la tempête. Autrement dit, le chômage de masse, loin de favoriser la modernisation de l'économie, contribue à son ossification. Ce qui justifie les politiques publiques du type 35 heures ou emploi- jeunes. Des conditions de travail qui se dégradent Depuis 20 ans, la persistance du chômage en France et en Europe s'est accompagnée d'une dégradation continue des conditions de travail. Les enquêtes traduisent cependant la perception des salariés et non une mesure objective de la réalité. [...]
[...] Est-ce que les gens qui ont du travail doivent vraiment s'estimer heureux ? Est-il envisageable de mener sa vie sans travailler ? Dans une situation précaire, un individu ne devrait-il pas renoncer pour gagner moins mais profiter de la vie ? Certes, présenté comme cela, il peut paraître utopique de mener une vie heureuse sans avoir de revenus et finalement, sans consommer. Attention danger travail Actuellement un documentaire intitulé Attention danger travail réalisé par Pierre Carles est diffusé dans les salles de cinéma d'arts et d'essais. [...]
[...] Plaçons nous du côté du travailleur Dans le cadre des 35 heures "réelles", celui-ci bénéficie d'une réduction étalée sur la semaine. Chacune de ses semaines est ainsi touchée par la "grâce" des 35 heures. On peut considérer que c'est sa vie QUOTIDIENNE qui est améliorée. Dans l'autre hypothèse, les jours octroyés dans le cadre de l'ARTT sont assimilables à des jours de congés supplémentaires (même si leur régime est différent). Le travailleur dispose en bloc d'une journée (ou éventuellement ceci peut être fractionné par demi-journée). [...]
[...] Le travail, facteur d'intégration sociale Tout d'abord, il convient de donner une définition de l'intégration : C'est la façon dont un groupe s'attire à lui un individu. Quelqu'un qui est intégré partage des normes et des valeurs. Il est conforme. L'intégration est donc un lien social qui unit les membres d'un groupe et qui fait que les individus acceptent de vivre dans ce groupe : c'est une fonction très importante de l'intégration. - Le lieu de travail est une instance de socialisation. [...]
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