Explication, exclusion, sociale, chômage, pauvreté, intégration
L'exclusion sociale, fruit d'une cassure des liens permettant la cohésion sociale d'une société, est actuellement très marquée. Elle se manifeste lorsqu'un individu ne peut plus s'intégrer aux différents groupes sociaux d'une communauté car certaines situations telles que le chômage vont peu à peu briser sa sociabilité ainsi que ses relations interpersonnelles, puis le lien social dans sa globalité, pour finalement en faire un exclu de la société. Les conséquences pouvant s'avérer très graves et mener à des phénomènes de déviance ou encore d'anomie, le gouvernement tente tant bien que mal de remédier à l'exclusion sociale en soulignant la solidarité collective dans la société actuelle. Cependant, l'exclusion sociale reste très marquée, comment pouvons-nous expliquer cette situation aujourd'hui ?
[...] Le chômage peut donc entraîner la perte du lien social, liée à l'effritement des relations interpersonnelles. La rupture se situe donc non seulement du côté des rapports interindividuels mais également du côté de l'opinion collective. Les chômeurs auront tendance à rompre volontairement les relations sociales qui risquent d'être marquées par l'indifférence, la commisération, le mépris ou la crainte d'une demande d'aide, ce qui illustre le fait que le regard de la société sur ses chômeurs a bien évolué. Autrefois davantage aidés et pris en considération, les chômeurs sont aujourd'hui mal vus au regard de la société. [...]
[...] Sciences Economiques et sociales Dissertation : Comment peut-on expliquer l'exclusion sociale aujourd'hui ? L'exclusion sociale, fruit d'une cassure des liens permettant la cohésion sociale d'une société, est actuellement très marquée. Elle se manifeste lorsqu'un individu ne peut plus s'intégrer aux différents groupes sociaux d'une communauté car certaines situations telles que le chômage vont peu à peu briser sa sociabilité ainsi que ses relations interpersonnelles, puis le lien social dans sa globalité, pour finalement en faire un exclu de la société. [...]
[...] Nous avons pu également remarquer que les jeunes quittaient le foyer familial de plus en plus tard, voire qu'ils étaient parfois surprotégés. La rupture la plus importante du lien social se situerait donc plutôt du côté de la société, qui a elle aussi connu de nombreux changements. Nous nous trouvons actuellement dans une société majoritairement organique au détriment de la société mécanique (ou traditionnelle) qui prônait le bien collectif et la communauté en tant que priorité pour l'individu. La société organique, quant à elle, favorise le bien et l'intérêt personnels de l'individu. [...]
[...] C'est là que se pose le problème de l'emploi à temps partiel. Nous remarquons effectivement que le taux de pauvreté monétaire est plus élevé lorsque le ménage est en situation d'emploi à temps partiel : 13% chez les personnes seules sans enfant et 14% chez les familles monoparentales. Il est vrai que nous assistons actuellement à une augmentation de l'emploi partiel, précaire, ou encore de l'intérim, ayant provoqué au passage le phénomène des « working poors ». De plus en plus d'actifs sont considérés comme des travailleurs pauvres à l'heure actuelle, notamment les jeunes. [...]
[...] L'augmentation de ces emplois précaires va accélérer voire provoquer des phénomènes d'exclusion chez les individus concernés. Non seulement la situation précaire de ces individus va les plonger dans le doute et l'insécurité mais ils vont en plus devoir faire face à l'exclusion de la part des autres actifs. Les individus confrontés à l'emploi précaire sont « à la merci des évènements » et sont alors davantage exposés à toutes sortes de problèmes, dont le chômage principalement. En cas de maladie, accident ou maternité, ces individus ne bénéficient pas d'une couverture suffisante pour leur assurer un mode de vie convenable. [...]
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