Permis de séjour à points, immigration, Italie, La Ligue du Nord, Union Européenne
Le 4 février 2010, le ministre de l'intérieur italien, Roberto Maroni, et le ministre des affaires sociales, Maurizio Sacconi, ont annoncé la future publication d'un décret mettant en place un permis de séjour à points pour les étrangers vivant en Italie et ne venant pas d'Union Européenne.
Cela amène une réflexion concernant l'impact de cette loi sur l'intégration des étrangers dans ce pays. Nous pouvons nous poser la question suivante : le permis de séjour à points est-il la meilleure solution pour les étrangers et le pays qui les accueille?
[...] Maroni considère que les immigrés doivent prouver leur envie de s'intégrer et qu'une trop grande tolérance de l'immigration entraîne des violences comme celles entre des immigrés africains et des italiens début janvier à Rosano. L'auteur de l'article du Figaro reste plus objectif mais il ne s'avance pas sur l'objectivité du gouvernement concernant cette loi et rapporte les paroles se voulant rassurantes du ministre Maroni concernant ses intentions. De même, ce permis renforce la difficulté d'installation et d'intégration des étrangers qui doivent faire des efforts s'ils veulent rester dans ce pays et ne sont donc pas sur un pied d'égalité par rapport aux italiens. [...]
[...] Ce permis consiste donc à contrôler la bonne installation et intégration des étrangers en Italie. Ce permis à point rassure certains italiens car ce contrôle pourrait empêcher l'installation définitive de certains étrangers potentiellement dangereux. Les points ne font pas que s'additionner. En effet, des points peuvent être soustraits en cas d'infractions ou de délits et les expulsions seraient même possibles en cas de condamnation en première instance à une peine supérieure à trois mois de prison comme nous l'indique Philippe Ridet dans l'article du Monde. [...]
[...] Le permis de séjour à points est-il la meilleure solution pour les étrangers et le pays qui les accueille? Le 4 février 2010, le ministre de l'intérieur italien, Roberto Maroni, et le ministre des affaires sociales, Maurizio Sacconi, ont annoncé la future publication d'un décret mettant en place un permis de séjour à points pour les étrangers vivant en Italie et ne venant pas d'Union Européenne. Cela amène une réflexion concernant l'impact de cette loi sur l'intégration des étrangers dans ce pays. [...]
[...] Cela paraît normal en ce qui concerne les accumulations de points mais le paraît moins lorsqu'il s'agit de réprimander les étrangers en leur enlevant des points. Le fait que ce permis touche aussi les mineurs de 16 ans et plus implique que dans certains cas, les parents seraient autorisés à rester en Italie et pas leurs enfants de plus de seize ans, ce qui est moralement discutable. Nous pouvons aussi penser que ce permis peut favoriser la clandestinité des personnes n'ayant pas réussi à obtenir le permis de séjour. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture