L'agriculture productiviste possède des limites. Des agricultures alternatives existent, parmi lesquelles la permaculture. Celle ci combine des techniques agricoles qui renversent les dogmes de l'agriculture conventionnelle et des principes éthiques qui sont la base d'une société radicalement différente de la nôtre. La permaculture peut se développer car elle est efficace, flexible et soutenue par des militants. Mais elle est peu connue du public. Elle s'inscrit dans une relation de méfiance réciproque avec la science et elle comporte des limites intrinsèques (...)
[...] Wikipédia, Ecologie profonde, Màj le 12 février 2008b, page disponible sur Internet, , consultée le 19 février 2008. Dictionnaires et encyclopédies Le Petit Larousse illustré, dictionnaire encyclopédique Larousse, Paris. Le Grand Larousse universel, tome Larousse Paris. Entretiens individuels Pelan, P 2007, entretien personnel Octobre Table des matières Remerciements . p.4 Mots-clés et résumé . p.5 Sommaire . p.6 Introduction . p.8 I La permaculture, une contre-agriculture et une contreculture . p.14 I.I L'agriculture productiviste et ses critiques . [...]
[...] Mollison étend une logique locale à l'échelle globale sans s'interroger sur les spécificités de chaque pays. Derrière son discours prônant l'adaptation à chaque situation, il élimine en réalité les différences culturelles, politiques, juridiques etc. lorsqu'il évoque les stratégies d'accès légal à la terre. Or, en ce domaine, les particularités locales constituent un élément primordial de réussite ou d'échec. Comme le souligne Diry (1999), les réformes agraires, tant libérales, que collectivistes, que mixtes, qui ont eu lieu dans le monde, ont obtenu des résultats limités du fait de blocages propres à chaque situation. [...]
[...] Il propose une méthode pour former, étape par étape, un village ; en précisant que le facteur du voisinage est primordial pour la survie en cas de désastre majeur, tel un grand incendie. L'organisation de la vie dans les villages : Les communautés de permaculture formeraient une constellation que B. Mollison imagine oecuménique et apolaire. La coopération et l'interdépendance seraient le multiplicateur des relations humaines, à l'instar des relations inter espèces des systèmes agricoles de permaculture. Grâce au recyclage des 43 ressources et au dessin intelligent d'écosystèmes permanents, le temps de loisir deviendrait abondant. [...]
[...] Il faut en effet s'armer de volonté et de patience si l'objectif est de faire du terrain la première source de satisfaction des besoins alimentaires. Cette difficulté s'accroît avec l'isolement, mais aussi lorsque le mode de vie est éloigné des pratiques et savoirs agricoles Après la guerre, la France sous l'impulsion du Général de Gaulle, décidé de faire de l'agriculture une arme politique au service de l'image du pays, mais aussi de son indépendance alimentaire En premier lieu, il s'agit pour le permaculteur d'acquérir des connaissances considérables, sur les sols, les végétaux, les relations inter espèces, les techniques agricoles etc. [...]
[...] L'étude de la permaculture et sa reconnaissance par l'ensemble du corps social contribueraient aussi, nous semble-t-il, à une reformulation nécessaire des rapports entre la société et les préoccupations paysannes. Ces dernières étant dénigrées de façon récurrente alors même que l'agriculture est l'un des sinon le- sous bassement de l'humanité, nous pensons qu'un rééquilibrage est souhaitable. Les paysans et leurs avatars font figure de bouc émissaire au gré de représentations fluctuantes et extrêmes (Aubertin et Pinton 2006). Ainsi, après avoir incarné la tradition et l'archaïsme, le paysan de la modernité est devenu exploitant (certains le qualifient de chef d'entreprise) et l'agriculture s'est industrialisée. [...]
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