Approche territorial du social, accessibilité au travail, périurbain dijonnais, vulnérabilité économique, exclusion sociale, accès à l'emploi, moyens de transport, usage de la voiture, covoiturage
S'il est un terme dont la définition peut de prime abord paraître floue, c'est bien celui de vulnérabilité. Il est employé de manière exponentielle ces dernières années, comme l'explique Axelle Brodiez-Dolino dans son article "Vulnérabilités sanitaires et sociales" publié en 2013 dans la revue Le Mouvement social. Elle explique comme le montre le graphique ci-dessous que l'utilisation de ce mot émerge dans les années 2000, particulièrement en sciences sociales. Ses origines médicales ou psychiatriques donnent une première idée de son sens. Être vulnérable, c'est être fragile, sensible ou du moins avoir des difficultés à se défendre convenablement.
[...] C'est pour cela que l'on peut parler plutôt des vulnérabilités que de la vulnérabilité. En effet, une personne qui gagne confortablement sa vie, mais qui, par choix ou par défaut, possède un cercle de relation étroite est-elle au même stade de vulnérabilité qu'une personne qui vit dans la misère, mais qui peut se satisfaire d'un nombre important de connaissances ? Ces deux personnes peuvent tenter par un certain nombre de stratagèmes de vivre au mieux. La véritable peine a lieu quand une personne est touchée par plusieurs vulnérabilités, économique, sociale et sanitaire. [...]
[...] Pour les gens résidant Dijon même, ou les alentours desservis convenablement comme mentionnés plus tôt, ce discours a peut-être poussé à des changements de pratiques. En revanche, pour ceux dont je fais partie qui habitent à 20 kms, comment ne pas prendre sa voiture pour venir à la fac ? La prendre jusqu'à la gare de Genlis, l'y laisser la journée afin de prendre le train pour Dijon, puis le tramway jusqu'à l'Université ? Il m'est arrivé de le faire minutes de trajet aller minutes de trajet retour. En voiture ? Deux fois quinze minutes. [...]
[...] Vouloir réformer, particulièrement pour tenter de réduire l'utilisation de la voiture sans prendre en compte la place que celle-ci occupe dans la vie des gens, la sensation de confort qu'elle procure, mais surtout la praticité évidente qu'elle possède serait une erreur. Pour se rendre compte de cela, il est nécessaire de s'intéresser aux services de transport en commun afin de comprendre que s'il est incontestable qu'ils sont bien meilleurs pour l'écologie, ils sont très souvent une contrainte trop forte pour les gens du rural et peuvent devenir une vulnérabilité. Bibliographie Brodiez-Dolino Axelle, « Vulnérabilités sanitaires et sociales », Le Mouvement social, 2013/1 (n° 242), p. 3-8. [...]
[...] DOI : 10.3917 /lms URL : https://www.cairn.info/revue-le-mouvement-social-2013-1-page-3.htm Hervé Marchal, « Un sociologue au volant. Le rapport de l'individu à sa voiture en milieu urbain », Paris, Téraèdre, coll. L'anthropologie au coin de la rue p. [...]
[...] Penser les vulnérabilités plurielles en lien avec une approche territoriale du social : l'exemple de l'accessibilité au travail dans le périurbain dijonnais Comment penser les vulnérabilités plurielles en lien avec une approche territoriale du social ? Introduction S'il est un terme dont la définition peut de prime abord paraître floue, c'est bien celui de vulnérabilité. Il est employé de manière exponentielle ces dernières années, comme l'explique Axelle Brodiez-Dolino dans son article « Vulnérabilités sanitaires et sociales » publié en 2013 dans la revue Le Mouvement social. [...]
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