Au XVII° siècle, le texte de Cesare Beccaria (juriste italien) Des délits et des peines lançait le premier débat sur la peine de mort et en 1791, pendant la révolution française, on supprime la torture qui précède l'exécution et on adopte la guillotine pour réduire la souffrance des condamnés. Au cours du XIX° siècle, la peine de mort disparaît progressivement car on tient compte des circonstances atténuantes et que l'on met en place le droit de grâce du chef de l'état. Enfin, au XX° siècle la peine de mort est considérée de plus en plus souvent comme atteinte aux droits de l'homme.
Avant l'abolition de la peine de mort en 1981, les textes juridiques stipulaient par exemple que “ tout condamné à mort aura la tête tranchée ” (art.12), que “ si une femme condamnée à mort se déclare et s'il est vérifié qu'elle est enceinte, elle ne subira la peine qu'après sa délivrance ” (art.17)...
De nos jours, un pays sur deux dans le monde prononce des condamnations à la peine capitale malgré l'article 3 de la déclaration des droits de l'homme qui stipule que “ tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne ” et l'article 5 qui stipule que «nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou des traitements cruels, inhumains ou dégradants ». Au 30 juin 1995, la peine de mort était abolie dans 55 pays pour tous les crimes, 15 ne la maintenaient que pour des crimes exceptionnels (crimes de guerre), 27 autres pays ne l'avaient pas abolie mais n'avaient pas procédé à une exécution depuis au moins dix ans. En tout 97 pays l'ont abolie en droit ou en pratique. Depuis son abolition à la fin de l'année 1995 en Espagne et en Belgique, la peine de mort n'existe plus dans aucun pays de l'union européenne.
[...] Amnesty International a une connaissance d'exécutions pratiquées de cette façon en Iran et en Libye au cours des vingt dernières années. Même avec la méthode moderne, les gardiens doivent parfois terminer la pendaison en tirant les jambes du supplicié vers le bas. Bien qu'il ait peut-être déjà perdu connaissance, son corps peut être agité de spasmes et son cœur continue parfois de battre pendant quelques instants. L'exécution par les armes L'exécution est pratiquée par un seul bourreau ou par un peloton d'exécution. [...]
[...] En effet, tous semblaient être contre la peine de mort malgré différents degrés : certains se disaient contre mais dans des cas extrêmes (assassinat d'un de leur proche : parents, amis ) ils avouaient avoir un doute concernant leur idée sur la question. D'autres estimaient que dans le cas d'un crime tel que le viol, la personne coupable devrait être condamnée à mort. Cet exposé nous a permis d'effectuer de nombreuses recherches et ainsi de nous rendre compte de l'importance de cette pratique dans le monde, en particulier aux Etats-Unis. [...]
[...] D'après certains témoins, il semblait toujours en vie quand les responsables de la prison leur ont demandé de sortir de la salle. L'injection mortelle L'exécution par injection s'effectue en administrant, par voie intraveineuse, une dose mortelle barbiturique à effet rapide combiné à un agent chimique paralysant. La procédure est semblable à celle utilisée dans les hôpitaux pour réaliser une anesthésie générale, mais la dose injectée est mortelle. Au Texas, l'un des Etats américains qui ont adopté l'injection mortelle comme moyen d'exécution, trois produits sont injectés en même temps : le thiopental sodique, le bromure de pancuronium et le chlorure de potassium. [...]
[...] Qu'est-ce que la peine de mort? Définition La peine de mort est un châtiment irréversible infligé par un Etat, qui consiste à éliminer physiquement un individu en punition d'un crime contre l'ordre jugé particulièrement grave. Elle est pratiquée sous différentes formes et de nombreuses associations réclament son abolition (ex. : Amnesty International). En droit français, la peine de mort était surtout déclarée pour les crimes graves comme l'assassinat, l'empoisonnement, la torture ou autres actes de barbarie, la piraterie, la trahison, l'espionnage . [...]
[...] La question des preuves Gary Nelson Condamné en 1980, libéré en 1991. Accusé du viol et du meurtre d'une fillette de six ans en Géorgie. L'accusation avait obtenu la condamnation à mort de Gary Nelson sur la base du témoignage d'un enfant de huit ans et en produisant des échantillons de cheveux et de sperme. Un groupe d'avocats bénévoles avait par la suite découvert que de nombreuses preuves avaient été dissimulées par l'accusation, notamment des tests du FBI qui montraient que les échantillons appartenaient à un homme blanc, alors que le condamné était de race noire. [...]
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