De la naissance à l'émergence des dilemmes éthiques, l'intérêt pour les enfants n'a fait qu'augmenter au cours des siècles, grâce aux courants philosophiques et socio-politiques. L'enfance se retrouve au centre des recherches et des historiens. L'enfant est reconnu comme ayant des besoins spécifiques (...)
[...] La pédiatrie apparaît, l'enfant est pris en compte. Jusqu'au XVIIIe siècle, le sort de l'enfant n'est pas enviable, il y a beaucoup d'épidémies (typhus, scarlatine ) et très peu de traitement (ou alors, des traitements barbares tels que saignées, purgatifs). Les philosophes des Lumières sont les premiers à s'intéresser à l'épanouissement des petits êtres. Badiaireber constatait l'indifférence autour de l'enfant, et concluait que l'enfance n'avait pas de statut, que les enfants étaient considérés comme des jouets (du latin infans : qui ne parle pas). [...]
[...] Le Xxe siècle : la pédiatrie moderne L'essor En 1937, on révolutionne les traitements des enfants, on adapte les dosages. On maitrise mieux la mort infantile. Après 1945, le conseil Génétique apparaît, on prévient mieux les maladies maternelles (prévention de l'alcoolisme, tabagisme, drogue), on connaît mieux les pathologies de la grossesse et le nouveau-né en lui-même. Ces missions sont très larges, et il faut du temps pour les mener à bien. Les spécialités apparaissent, de nouveaux centres d'intérêts surgissent, tels que la génétique, la cardiologie, la neurologie, la pneumologie, l'hématologie . [...]
[...] L'enfant entre enfin dans la sphère sociale. Révolution scientifique mais persistance des mentalités Les découvertes scientifiques connaissent une accélération, le principe de l'hygiène est très novateur, et bouleverse la prise en charge des patients. Mais ces découvertes se heurtent aux préjugés (ces changements sont trop rapides). Institutionnalisation de l'enfance A la fin du XIXe siècle, la mort infantile est très élevée, l'État cherche à la diminuer en faisant des réformes ( exemple : professionnalisation des médecins, protocoles contre la tuberculose . [...]
[...] La première innovation est l'incubateur et la nourriture par gavage, du Pr. Tarnier. L'oxygéno-thérapie, pour les nourrissons de moins de 500g est inventé aussi. En 1945-70, les scientifiques tâtonnent, les découvertes techniques font apparaître des effets secondaires qu'il faut améliorer. (exemple : l'oxygénothérapie peut provoquer des lésions cérébrales). De 1970 à aujourd'hui, on a perfectionné les techniques de ventilation artificielle, de la photothérapie, de la surveillance neurologique, on découvre le surfactant (substance naturelle du poumon injecté au prématurés). Les dilemmes éthiques qui viennent se confronter à ces révolutions du milieu médical sont, pour en citer les principaux: l'évocation des problèmes neurologiques, comment interpréter une imagerie médicale, comment le réanimateur peut décider de la prise en charge ou non du bébé (le laisser mourir ou tenter de le sauver). [...]
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