Dans le champ social, le partenariat est devenu le maître mot des institutions et des acteurs des politiques publiques. Il s'agit de joindre les compétences, les ressources et les efforts pour tenter de faire mieux et autrement. Mais, il convient de constater que la valorisation des pratiques d'agir ensemble dans les politiques sociales en France est relativement récente puisqu'elle date des années 80, époque où va se développer le partenariat, c'est-ce que j'aborderais dans la première partie. Je parlerais également de la loi du 2 janvier 2002 rénovant l'action sociale car elle s'est inspirée du domaine sanitaire, en matière d'outils de coopération et elle fait référence à la notion de partenariat, ce qui n'était pas le cas de la loi du 30 juin 1975.
Dans la seconde partie, je définirais la notion de partenariat ainsi que la notion de réseau et de coordination car dans les ouvrages, j'ai pu constater que des confusions étaient faites entre ces termes.
Et dans la troisième partie, je donnerais les raisons pour lesquelles j'ai choisi d'interroger des IASS (Inspecteur de l'Action Sanitaire et Sociale) sur la notion de partenariat et je terminerais par leurs témoignages sur ce sujet.
[...] Un partenariat est donc nécessaire avec les autres départements de Lille afin d'avoir un état de lieux de leurs établissements et s'ils sont également en sous activités, c'est qu'il y a un vrai problème. Cela serait lié aussi à la loi de 2005 qui porte sur la scolarité en milieu ordinaire et la loi de novembre 2002 sur le diagnostic précoce utilisé de plus en plus tôt. D'après elle, il faut analyser ces paramètres, car on peut se demander si la scolarité en milieu ordinaire est un événement qui sera durable ou occasionnel et si elle n'est pas néfaste pour l'enfant handicapé. [...]
[...] Le partenariat En ce qui concerne le partenariat, il existe plusieurs définitions, chacune privilégiant une approche du concept. En général, il s'agit de l'engagement dans une action commune négociée. Le dictionnaire critique de l'action sociale définit le partenariat comme : un rapport complémentaire et équitable entre deux parties différentes par leur nature, leur mission, leurs activités, leurs ressources et leur mode de fonctionnement. Dans ce rapport, les deux parties ont des contributions mutuelles différentes, mais jugées essentielles. (1995) Il est rajouté que : le partenariat est donc fondé sur un respect et une reconnaissance mutuelle des contributions et des parties impliquées dans un rapport d'interdépendance. [...]
[...] Les mentions relatives à la coordination et coopération entre établissements figurent dans les projets d'établissements et les schémas d'organisation sociale et médico-sociale (articles 12 et 18 de la loi du 2 janvier 2002). Les schémas d'organisation sociale et médico-sociale sont des outils de planification destinés à prévoir et à susciter les évolutions nécessaires de l'offre de services médico-sociaux en vue de satisfaire la demande médico-sociale. Arrêtés pour une durée maximale de cinq, ils sont destinés notamment à préciser le cadre de la coopération et de la coordination à mettre en œuvre entre les structures. [...]
[...] Il y a aussi des partenaires avec lesquelles elles sont amenées à travailler que je n'ai pas cité. C'est par exemple avec la CPAM notamment sur l'instruction de dossiers pour les PRAS (Projets Régionaux Actions Santé pour Population Précaire) et la CAF, car les IASS font les conventions pour que la CAF paye les associations. Comme vous le savez, les DDDASS et les DRASS vont disparaître, suite à la réforme de l‘Etat. Beaucoup d'institutions (CAF, départements) et d'associations sont inquiètes, car ils ne savent pas s'ils vont retrouver les mêmes interlocuteurs et dans les mêmes conditions. [...]
[...] A cette appropriation d'un temps collectif s'ajoute la nécessité de l'appropriation d'un temps dédié au collectif, un territoire propre à l'équipe qui renforcera également sa cohésion. - ces deux parties ont des contributions mutuelles différentes Une contribution selon le dictionnaire Le Petit Larousse c'est ce que chacun apporte à une œuvre commune Cette contribution pourrait être l'apport de compétences. La compétence est un concept selon le dictionnaire critique de l'action sociale. C'est un ensemble de savoirs, savoir-faire, savoir être. D'une part, un acteur peut avoir des compétences : c'est avoir des ressources (connaissances, savoir-faire, méthodes de raisonnement, aptitudes comportementales ) pour agir avec compétence. [...]
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