Les différences sociales ont entraîné et entraînent encore aujourd'hui une certaine classification de la population. Ces groupes, formés ont souvent eu et ont des manières de vivre communes. C'est pourquoi il est intéressant de voir si les sous-cultures ont toujours pour origine les différences sociales. Nous verrons ainsi tout d'abord que les différences sociales créent des sous-cultures mais que l'existence de nouveaux critères de classification permet également de créer des sous cultures, au-delà du fait social (...)
[...] Conclusion En conclusion, le partage de la population se fait toujours selon des différences sociales, à l'origine de sous-cultures. Le foyer culturel commun ayant été bouleversé des dernières décennies, les critères ont évolué et d'autres sous-cultures sont apparues. Les différences sociales restent ainsi toujours à l'origine de ces sous-cultures. Mais les individus pouvant changer de groupes voire en créer, la conséquence directe est que les sous-cultures peuvent facilement naître et disparaître. [...]
[...] Les différences ont créé et créent toujours des sous-cultures A. Une opposition ouvriers/bourgeois avant 1960 Des siècles précédents jusqu'en 1960, le signe particulier qui différenciait les gens était leur fortune et leur travail, leur place dans la production. De cette différence naissaient des modes de vie différents, conséquences de l'adaptation de l'adaptation des hommes à leurs ressources. On distinguait alors deux classes antagonistes : les ouvriers et les bourgeois. Les premiers travaillaient dur, ils étaient pauvres et leur vie était rythmée de conditions de travail pitoyables. [...]
[...] Ceci leur procure des hauts revenus et des facilités. Pour reproduire leurs conditions de vie, ils invitent leurs enfants à se rencontrer dans les rallyes, sortes de soirées entre bourgeois où l'on rencontre des jeunes du même milieu, et généralement son futur conjoint. Ainsi, leurs enfants sont déjà coupés du monde et de la réalité. Ils se socialisent uniquement dans le milieu qui est le leur, les affaires. Les valeurs, l'éducation, les normes sont différentes de celles de la classe moyenne. [...]
[...] Ce qui est intéressant, c'est de voir que ces groupes ont en commun d'ouvrir des portes autrefois fermées et intègrent assez facilement les autres. Nul besoin d'être riche ou de faire des études pour être fan de rock. Maintenant, tout le monde fait partie d'un ou plusieurs groupes. Avant, il n'était pas possible de changer de groupe (d'ouvrier à bourgeois par exemple). Ainsi, parce que les groupes ont évolué, il a fallu trouver de nouveaux critères de classification et ces critères ont permis de voir que les différences sociales sont toujours à l'origine de sous-cultures particulières. [...]
[...] Parallèlement, la médiatisation a fait des progrès considérables, qui ont permis à tous de se cultiver, sans avoir de bases. Avec le mouvement Hippies, les habitudes ont changé, les mœurs ont évolué menant aux Evénements de mai 68. Les technologies se sont développées, amenant un confort et une ouverture sur le monde. La conséquence fut grande : comment reconnaître la classe de quelqu'un lorsque les signes distinguant celle-ci n'existent plus ou ont pris un nouveau sens ? Jean-Pierre Rioux explique que ce zonage social n'est alors plus reconnaissable, les signes ayant évolué. [...]
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