La loi du 22 Juin 1987 organise le service pénitentiaire en deux missions : assurer la mise à exécution des décisions judiciaires prononçant une peine privative de liberté, et assurer la garde et l'entretien des personnes détenues, assurer le respect de la dignité inhérente à la personne humaine et prendre toutes les mesures nécessaires pour faciliter leur réinsertion sociale. On retrouve un paradoxe dans les missions de l'administration pénitentiaire : réinsérer la personne en la retirant de la société.
La sécurité est devenue l'une des priorités des politiques pénitentiaires. Les prévisions budgétaires insistent sur la sécurisation des établissements pénitentiaires. Parallèlement à cette tendance sécuritaire, l'institution carcérale est soumise à un phénomène de décloisonnement. La prison ne peut plus perdurer dans un monde en perpétuelle recherche de transparence.
La sécurité en prison est primordiale, indispensable et omniprésente. Néanmoins, une sécurité absolue n'est pas possible. Les détenus sont enfermés 24h sur 24h, ils ont donc le temps de tout observer… et de relever les failles.
[...] Pendant le parloir, un surveillant doit surveiller en faisant des rondes. Les détenus sont fouillés avant et après chaque parloir, généralement par palpation. Les personnes qui viennent voir les détenus ne sont pas fouillées, mais elles sont soumises au détecteur de métaux. Ensuite, les courriers des détenus sont également contrôlés. Les courriers échangés avec les proches peuvent être ouverts et lus par le personnel par mesure de sécurité. Seuls les courriers échangés avec les avocats, les aumôniers, le SPIP (service pénitentiaire d'insertion et de probation), et certaines administrations ne sont pas lus. [...]
[...] Les prévisions budgétaires insistent sur la sécurisation des établissements pénitentiaires. Parallèlement à cette tendance sécuritaire, l'institution carcérale est soumise à un phénomène de décloisonnement. La prison ne peut plus perdurer dans un monde en perpétuelle recherche de transparence. La sécurité en prison est primordiale, indispensable et omniprésente. Néanmoins, une sécurité absolue n'est pas possible. Les détenus sont enfermés 24 h sur 24 ils ont donc le temps de tout observer et de relever les failles. Comment est organisée la sécurité dans les prisons ? [...]
[...] Mais cette technique est coûteuse. De plus, le brouillage ne doit pas brouiller les communications entre le personnel, ça implique donc pour l'établissement d'avoir des bornes différentes de brouillade pour que les communications internes ne soient pas touchées, et cela est coûteux. Enfin, la volonté d'une sécurité plus moderne se concrétise par l'apparition d'appareil de reconnaissance par biométrie. Le détenu a alors une carte d'identité carcérale avec ses empruntes biométriques pour l'identifier lors de tous ses déplacements. La sécurité matérielle est nécessaire, mais pas suffisante. [...]
[...] La conversation peut être traduite si la personne ne parle pas français. La sécurité en prison est une priorité de l'administration pénitentiaire et elle est organisée de manière précise et est rigoureusement encadrée. On remarque une organisation entre une sécurité passive (matérielle) complétée par une sécurité active (humaine). [...]
[...] Une circulaire de 2003 prévoit que le personnel en poste dans les miradors soit doté de gilet par balle. Enfin, dans un établissement pénitentiaire, il faut avoir un contrôle sur toutes les entrées et les sorties. La porte d'entrée principale doit être protégée pour vérifier le flux des piétons et des véhicules. Le personnel doit connaître à tout instant le nombre d'intervenants exact qui sont présents dans l'établissement, pour cela une main courante enregistre les entrées et les sorties des personnes. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture