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Depuis que le président Barack Obama a signé la loi sur les soins abordables il y a 10 ans, il a fait face à des agressions législatives, juridiques et politiques. La loi historique sur la santé, surnommée Obamacare, a résisté à plus de 60 voix pour l'abroger des congrès contrôlés par les républicains, deux décisions de la Cour suprême, l'éviscération de l'une de ses principales dispositions (la pénalité fiscale pour ne pas avoir d'assurance) et un président qui a fait campagne sur les promesses de s'en débarrasser.
Mais malgré tous les défis que la loi a surmontés, aucun moment ne semble aussi existentiel qu'aujourd'hui. Alors que la pandémie de coronavirus teste le système de santé américain d'une manière que peu de gens auraient pu imaginer, une Cour suprême de plus en plus conservatrice se prépare à entendre une autre affaire, soutenue par l'administration Trump, contestant la constitutionnalité de la loi.
[...] Des études d'efficacité de l'Obamacare pas toujours convaincantes La première grande étude a examiné ce qui est arrivé aux adultes à faible revenu plus âgés. Il a montré que ceux qui vivaient dans des États qui ont choisi d'étendre la couverture maladie étaient moins susceptibles de mourir que les personnes ayant des caractéristiques démographiques similaires dans les États qui ont choisi de ne pas s'étendre. La deuxième étude a utilisé une méthodologie encore plus solide. Les employés du Département du Trésor ont utilisé les dossiers fiscaux pour identifier les Américains non assurés, puis ont envoyé une lettre sur les options d'assurance maladie à un échantillon aléatoire d'entre eux. [...]
[...] Il existe donc un autre moyen, plus difficile, de résoudre le problème des franchises de l'Obamacare, est celui de freiner les prix élevés des médicaments aux États-Unis. Si chaque visite chez le médecin et chaque séjour à l'hôpital coûtent moins cher, les assureurs pourraient couvrir davantage sans demander aux patients de payer une part importante, car le plus gros problème reste celui des coûts des soins de santé qui augmente sans cesse. En crise sanitaire actuelle, les représentants de cinq des procureurs généraux - des États de l'Arkansas, de la Géorgie, du Mississippi, du Missouri et du Tennessee - ont confirmé au Daily Beast que l'épidémie de coronavirus n'a pas changé leurs plans pour tenter de tuer la loi sur les soins de santé comme solution aux limites qu'elle présente. [...]
[...] Pourquoi l'Obamacare n'a-t-elle pas réussi à réduire les coûts de santé aux Etats-Unis ? Depuis que le président Barack Obama a signé la loi sur les soins abordables il y a 10 ans, il a fait face à des agressions législatives, juridiques et politiques. La loi historique sur la santé, surnommée Obamacare, a résisté à plus de 60 voix pour l'abroger des congrès contrôlés par les républicains, deux décisions de la Cour suprême, l'éviscération de l'une de ses principales dispositions (la pénalité fiscale pour ne pas avoir d'assurance) et un président qui a fait campagne sur les promesses de s'en débarrasser. [...]
[...] Si l'administration Trump et ces États réussissent à abroger l'Obamacare, l'impact sur le système de santé publique du pays serait immense, pandémique ou non. Le fait que la décision pourrait être prise au début de l'année prochaine, à la fin ou au stade de récupération d'une épidémie dévastatrice - lui confère une signification sismique pour les 20 millions d'Américains couverts par la loi, les 84 millions non assurés ou sous-assurés et les assureurs, les hôpitaux et les gouvernements qui se sont adaptés à Obamacare au cours d'une décennie. [...]
[...] La franchise moyenne pour une police Bronze 2019 - qui ont des franchises plus élevées, mais des primes plus faibles que les autres niveaux des plans Obamacare - est de près de 5900 tandis que le maximum moyen de la limite des menues dépenses est d'un peu moins de 7000 selon Health Pocket, un outil d'achat en ligne pour l'assurance maladie. Les plans familiaux bronze ont une franchise moyenne d'un peu moins de $ et un maximum moyen de près de Avec le recul, La Maison-Blanche et le Congrès, remettent en question ces montants inscrits dans la loi qui avaient pour but de maintenir le prix global de la loi bas. « Nous avons évidemment fait une énorme erreur », a déclaré Ezekiel J. Emanuel, qui conseillait alors la Maison-Blanche d'Obama sur la politique de santé. [...]
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