L'hôpital est souvent synonyme de service public cependant il existe aussi des hôpitaux privés à but non lucratif régies par l'association loi de 1901, et des établissements privés à but lucratif. La loi du 31 juillet 1991 attribue aux établissements de santé, publics ou privés, des missions communes et reconnaît l'unicité du système hospitalier au-delà du statut des établissements.
En conséquence, les changements que connait aujourd'hui le service public se sont opérés dans les établissements privés bien avant. La crise de l'hôpital est due à des dysfonctionnements majeurs :
- Les textes, les règlements et les contraintes sécuritaires font fléchir les directeurs des établissements
- La bureaucratie, l'augmentation des poursuites, le manque de personnel soignant, et l'insuffisance d'investissement en matériels inquiètent les médecins
- La réglementation des trente-cinq heures aggrave une situation précaire du personnel hospitalier
- La mauvaise qualité de prise en charge des patients et de leurs familles est également dénoncée
Toutefois n'ayant pas préparé le personnel au changement, ces modifications rencontrent des freins à leur bon fonctionnement passant par une difficulté d'application. De quelle manière le gouvernement instaure le changement et affronte les oppositions ?
[...] Selon eux, Le gouvernement crée le manque de personnel, donc ferment des lits, pour mieux regrouper, c'est la recherche de l'économie avant tout En effet, les syndicats comme dans tout le secteur public jouent un rôle important. Il est donc évident qu'ils soient présents dans les revendications et s'élèvent face à l'annonce de la réduction des effectifs. Néanmoins, il n'y a que certains syndicats (USAP, CGT, CFDT) qui ont signé le préambule du projet de loi. En effet, La réduction des effectifs du personnel soignant entraine en même temps la réduction du nombre de délégués syndicaux ! [...]
[...] De nombreux grands établissements, en commençant par l'AP-HP, prévoient ainsi des plans de retour à l'équilibre financier sur trois ou quatre ans, ce qui intègre de substantielles suppressions de postes car la masse salariale représente environ des budgets. Cette réduction des effectifs exerce ses effets aussi bien parmi le personnel que chez le malade. II. Les conséquences de la nouvelle organisation A. Les revendications face à la réforme Les infirmiers, les médecins, les syndicats et même les politiques dénoncent les milliers de suppressions d'emplois envisagées, mais aussi une dégradation de la qualité des soins et le risque d'erreur que cela peut engendrer. Deux médecins ont déjà démissionné, et près de autres se disent prêts à le faire. [...]
[...] La crise de l'hôpital est due à des dysfonctionnements majeurs : - Les textes, les règlements et les contraintes sécuritaires font fléchir les directeurs des établissements - La bureaucratie, l'augmentation des poursuites, le manque de personnel soignant, et l'insuffisance d'investissement en matériels inquiètent les médecins - La réglementation des trente-cinq heures aggrave une situation précaire du personnel hospitalier - La mauvaise qualité de prise en charge des patients et de leurs familles est également dénoncée Toutefois n'ayant pas préparé le personnel au changement, ces modifications rencontrent des freins à leur bon fonctionnement passant par une difficulté d'application. De quelle manière le gouvernement instaure le changement et affronte les oppositions ? I. La nouvelle organisation de l'hôpital et les difficultés qui s'y établissent A. La réduction du temps de travail Après le secteur privé, les différentes composantes de la fonction publique se sont vues accorder elles aussi le bénéfice de la réduction du temps de travail, et du passage aux 35 heures. [...]
[...] Dans quelques années les médecins et autres utiliseront leur cagnotte pour partir en retraite plus tôt (la loi les y autorise) et se créera une nouvelle crise de l'emploi hospitalier. B. La réduction des effectifs Les hôpitaux sont à un tournant de leur histoire : 1.800 postes ont été supprimés en 2009, après 100.000 créations les dix années précédentes, indique les échos. L'Assistance publique-Hôpitaux de Paris prévoit de supprimer un millier de postes en 2010 et encore plus en 2011 et suppressions de postes aux Hospices civils de Lyon d'ici à 2013. [...]
[...] Le sujet est donc sensible pour eux. Conclusion Les structures plus importantes du secteur public éprouvent de plus grandes difficultés à affronter le changement. Le personnel de santé gère de l'humain. Cette caractéristique est non négligeable, et c'est ce qui diffère du domaine industriel. Cette dimension humaine accompagnée par les syndicats freine le changement. D'ailleurs, tout au long de cette mutation le gouvernement ne peut que très peu aller à l'encontre du personnel médical, et ceci pour des raisons d'ordre politique. [...]
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