Voyage, déplacement, pèlerinage, découverte, émancipation, population, écologie, tourisme, Montesquieu, Marcel Proust, colonisation, marche à pied, éloignement, voyage imaginaire, évasion
Si l'on se réfère à l'étymologie du mot voyage, « viaticum » celui-ci consiste en « ce qui sert à faire la route ». Cependant, l'interprétation du mot a été amenée à évoluer au cours des siècles, consistant en un chemin à parcourir au XIe siècle en référence au pèlerinage, se précisant au XVe siècle comme le déplacement d'une personne vers un lieu éloigné, et se précisant encore au XIXe siècle avec des termes tels que « voyage organisé » ou « voyage d'affaires » précisant le but ou cadre des voyages. Mais le mot « voyage » peut également se comprendre au sens figuré, comme avec le terme « le grand voyage » désignant la mort par exemple. En se concentrant sur le sens propre du mot, voyager consisterait à se déplacer vers un autre lieu qui serait éloigné de notre habitation.
[...] Cela a un impact sur les populations vivant dans ces endroits, mais également sur les voyageurs qui ne peuvent profiter de leur voyage de la même façon que s'ils étaient seuls ou presque. Les conséquences écologiques Lors des colonisations, les voyages ont mené aux pillages des ressources présentes sur les terres visitées, ce qui a eu un fort impact négatif sur celles-ci et leurs populations. Aujourd'hui l'impact négatif du voyager lointain est la pollution générée par les avions, mais également les déchets causés par les touristes. Il y a également un trop grand nombre de touristes, que l'on qualifie de tourisme de masse. [...]
[...] Aujourd'hui, il est tout à fait possible de voyager près de chez soi. L'industrie du tourisme a développé le staycation, un système permettant de partir en week-end dans sa ville. Il existe également le concept du locatourisme. Il s'agit ici du fait de voyager de façon durable en voyageant dans un rayon 161 kilomètres autour de chez soi. Il existe aussi le slow travel afin de pallier le tourisme de masse. Il s'agit ici de voyager plus lentement et de ne pas chercher à tout voir. [...]
[...] Nelly Bly a quant à elle défiait Jules Verne en finissant son tour du monde en seulement soixante-douze jours. Ces femmes ont vu ici une opportunité de s'évader de leurs conditions en voyageant au-delà des frontières de leurs foyers. Le fait de partir loin a permis de donner de la légitimité à ce qu'elles ont ici entrepris. Le voyage lointain et son impact sur le monde Au fil des siècles, le fait de parcourir de longues distances a desservi les populations et le monde de multiples façons. [...]
[...] Le voyage de proximité Le voyage spirituel, intellectuel et de proximité est tout aussi légitime que le voyage lointain. Ce type de voyage a de nombreux bénéfices, en ce qui concerne le sens qu'il revêt, mais également sur le plan écologique. Les multiples façons permettant de voyager En fonction des époques, le voyage fut plus ou moins difficile et long du fait des moyens de transport disponibles. Ainsi, à des époques où le voyage ne pouvait se faire qu'à pied ou en bateau, il était de ce fait plus long et difficile. [...]
[...] Parcourir 1600 kilomètres pourrait être considéré comme un voyage proche, car il n'est pas nécessaire de prendre l'avion ou le train, et de plus cela se fait dans les pays alentour. Pourtant, malgré les caractéristiques de ce voyage qui peuvent en faire un voyage non loin, les conséquences positives peuvent être constatées. La majorité des jeunes sont réinsérés dans la société suite à ce voyage, de plus, beaucoup y trouvent un sens. Ainsi, voyager proche de chez soi, ou encore voyager intellectuellement, musicalement, artistiquement est autant de moyens de pallier les aspects négatifs du voyage lointain et nécessitant le parcours de longues distances dans des conditions de conforts variés. [...]
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