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La légitimité de la démocratie représentative semble aujourd'hui en crise dans nos sociétés démocratiques compte tenu de la montée des partis populistes en Europe et de la multiplication des mouvements sociaux.
Les mouvements sociaux désignent d'importantes mobilisations qui réunissent des catégories sociales différentes en vue de faire valoir des objectifs communs voire de contester la légitimité du pouvoir en place.
[...] À partir de mai 1968, les mouvements sociaux défendent des revendications cultuelles et sociales contre une technobureaucratie qui tend à imposer un mode de vie déterminé par le choix de la classe dominante. Les manifestations récentes pour le mariage pour tous ou l'extension de la PMA aux couples homosexuels souhaitaient également lutter contre ingérence de l'État dans la vie privée des citoyens. Les citoyens ont donc développé une réelle méfiance à l'égard du pouvoir politique en place. Les formes institutionnalisées de revendications politiques (partis, syndicats) ont donc connu un déclin au profit de nouvelles formes d'action sociale plus innovantes. [...]
[...] Néanmoins les mouvements sociaux participent-ils aux décisions du pouvoir politique en place ? Il conviendra de préciser d'abord que ces mouvements sociaux s'inscrivent en dehors du système politique cela ne signifie pas pour autant qu'ils n'arrivent pas à exercer un impact sur le pouvoir politique en place (II). I ) L'inscription des mouvements sociaux en dehors du système politique Le développement des mouvements sociaux en marge de la politique traduit en réalité une opposition réelle aux décisions politiques qu'ils manifestent par le recours à de nouvelles formes d'actions sociales désinstitutionnalisées Une opposition manifeste aux décisions politiques. [...]
[...] Ces causes ont pu être défendues à travers le bénévolat et le parrainage. Ces nouvelles formes d'action sociale qui se détournent du matérialisme marquent ainsi un tournant avec les conflits traditionnels axés sur le travail. Cette diversité des groupes sociaux tend à affaiblir néanmoins chaque groupe séparément. Pour exister, les groupes utilisent les nouvelles technologies de l'information et de communication qui leur ont offert une vitrine imparable. Ainsi, des blogs ont été créés par des salariés ou syndicats qui ont pris le nom de redoute la Redoute » ou encore en colère ». [...]
[...] Pour cela, ces mouvements sociaux doivent pouvoir agir sur les décisions politiques. Certains groupes sociaux entendent ainsi défendre les droits des exclus afin de modifier l'avenir de la société. Ce terme regroupe les chômeurs, sans-papiers, mal-logés ou encore prostitués. L'adoption la loi du mariage pour tous dont les artisans ne sont que les manifestants constitue l'exemple le plus tangible de l'influence que peut exercer ces groupes sociaux sur le pouvoir politique. L'impact des mouvements sociaux n'est pas pour autant nouveau. [...]
[...] Ainsi, les militants de Lutte ouvrière chantaient dans les rues parisiennes que le parlement a fait, la rue peut le défaire ». Cette tradition explique la forte légitimité des mouvements sociaux en France. Or cette légitimité est importante, car elle constitue un facteur important à leur réussite politique. En effet plus l'opinion publique sera convaincue de la légitimité d'une cause défendue par un groupe social plus sa représentativité sera importante. Un écho de cette cause sur le terrain politique sera donc possible. Les médias vont contribuer à guider cette opinion publique. [...]
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