C'est un grand seigneur qui appartient à la noblesse de robe et fréquente beaucoup la haute société intellectuelle et aristocratique. Il exerce des fonctions prestigieuses comme magistrat, conseiller du roi, membre de l'Académie française. Il voyage énormément, surtout en Europe, et ces voyages lui permettent de constater la grande diversité entre populations déshéritées et puissantes (...)
[...] Charles-Louis de Secondat dit MONTESQUIEU (1689-1755). C'est un grand seigneur qui appartient à la noblesse de robe et fréquente beaucoup la haute société intellectuelle et aristocratique. Il exerce des fonctions prestigieuses comme magistrat, conseillé du roi, membre de l'Académie française. Il voyage énormément, surtout en Europe et ces voyages lui permettent de constater la grande diversité entre populations déshéritées et puissantes. Son premier succès littéraire est Lettres Persanes (1721) où il critique le fanatisme religieux et l'absolutisme de droit divin. [...]
[...] La monarchie suppose un territoire de dimension moyenne. Si ce territoire est trop petit, la monarchie risque de devenir une République et si le territoire est trop grand, les rangs sociaux ne vont plus être placés sous le regard du monarque mais vont être amenés à s'autonomiser et désobéir. Le despotisme suppose un grand empire. Dans ses œuvres, MONTESQUIEU se réfère aux empires asiatiques (perses, chinois, indous). Dans ses empires, l'arbitraire peut s'exercer car il engendre la suppression de tous les corps intermédiaires, il n'y a plus de modération dans l'exercice du pouvoir. [...]
[...] Il se réfère à l'exemple de la constitution anglaise. L'équilibre existant entre les puissances sociales dans ce pays est la condition essentielle pour parvenir à la liberté politique. Pour lui, un consensus social est nécessaire et ce consensus doit résulter d'une harmonie entre les différents groupes sociaux et les institutions. Cette harmonie ne peut exister que s'il existe un pluralisme au sein de la société: toutes les catégories sociales existent, qu'elles soient politiquement représentées et manière équitable. (Le peuple, la noblesse et du roi dans les monarchies françaises et anglaises. [...]
[...] Thomas HOOBES affirme que peur est le fonctionnement de l'État lui- même». MONSTESQUIEU lui affirme qu' gouvernement fondé sur la crainte est corrompu par nature et est proche de sa chute et de sa disparition». (Il désapprouve ce type de gouvernement car cela aliène l'ensemble des citoyens. ( La monarchie: Nature: le monarque est souverain, c'est la source de pouvoir (civil et politique) mais le souverain exerce son pouvoir conformément à des règles qui ont été déterminées, fixées et établies. [...]
[...] Il ne faut pas prendre en considération la suite accidentelle des évènements mais dans la démarche, il faut s'intéresser aux causes profondes qui vont permettre de rendre compte des évènements, de mieux les expliquer. Les lois spécifiques d'une société sont déterminées par des causes qui peuvent agir sans que les individus en aient conscience. L'autre idée est celle qui consiste à regrouper dans un même type les idées, les institutions et les coutumes qui sont semblables. Il est possible d'élaborer des typologies qui constituent un niveau intermédiaire entre la société (tout global) et la diversité des cultures que l'on constate dans cette société. Cette idée préfigure une démarche intellectuelle. [...]
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