Monoparentalité et risque de pauvreté

Résumé du document

Il semble que depuis quelques décennies la structure des ménages est en train d'évoluer. La croissance du nombre de ménages monoparentaux (+58% au sein de l'Union Européenne entre 1983 et 1996) est le résultat de l'affaiblissement des liens du mariage et de la hausse du nombre de ruptures des couples, avant ou après le mariage. Ce mode de vie familial choisi ou subi, est principalement féminin (près de 85% des parents isolés sont des femmes d'où notre concentration dans ce mémoire à étudier uniquement ce genre). Il pose ainsi des problèmes d'organisation mais surtout de baisses importantes de revenus.

En effet, les familles monoparentales doivent faire face à des difficultés non négligeables pour se maintenir sur le marché du travail et pouvoir s'assurer un revenu répondant à leurs besoins tout en ne dépendant pas de prestations sociales. La monoparentalité générerait, de ce fait, un risque accru d'être en situation de pauvreté.

Extraits

[...] Quand est-il économiquement et culturellement ? La situation des veuves, en général, est préférable à celle d'autres parents isolés. Néanmoins, cela vaut moins pour l'Italie et la France que pour le Royaume-Uni. Dans l'ensemble de ces trois pays, les mères seules se retrouvent, quant à elles, dans la position la plus désavantageuse. Plus précisément, le risque de pauvreté lié à ce type de monoparentalité est principalement élevé dans les pays où ce mode de vie familiale n'est que très peu présent, à l'exemple de l'Italie. [...]

[...] Son montant mensuel est de 512,81€ auquel s'ajoute 170,94€ par enfant à charge. Cette allocation est égale à la différence entre ce montant et les ressources du parent isolé. Une seconde allocation de soutien familial, de par mois, peut également être versée dès lors que le père ou la mère se soustrait à l'obligation d'entretien. En Italie, il n'y a pas d'allocation pour les parents isolés spécifiques. Celle-ci prend la forme d'une majoration de l'allocation familiale dès lors que le parent isolé a au moins un enfant à sa charge. [...]

[...] Plus précisément, en étudiant la composition des familles monoparentales, on distingue trois grands groupes de pays. Au sein du premier groupe des pays méditerranéens composé pour grande partie par les mères divorcées, un nombre conséquent de parents isolés sont pourtant encore des veuves des familles monoparentales en Italie) alors que le pourcentage des mères seules célibataires à la vue de l'ensemble des familles monoparentales est assez bas des familles monoparentales en Italie). Dans le second groupe des pays continentaux à l'inverse, le pourcentage des mères divorcées à la vue de l'ensemble des familles monoparentales est plus élevé, celui des mères seules célibataires occupe la seconde position des familles monoparentales en France) tandis que celui des veuves est plus bas (19%des familles monoparentales en France). [...]

[...] Nous allons nous concentrer sur trois pays (France, Royaume-Uni et Italie) afin d'étudier cette problématique. Les objectifs de ce mémoire vont être multiples : nous allons étudier les motifs expliquant le risque de pauvreté plus élevée des familles monoparentales ; de même que les freins nuisibles à leur participation dans la vie économique, sociale et culturelle. Puis il sera intéressant d'apprécier comment la France, le Royaume-Uni et l'Italie ont tenté de résoudre ce problème. Le constat du risque de pauvreté au sein des familles monoparentales Que représentent actuellement les familles monoparentales à l'échelle européenne ? [...]

[...] Ce mode de vie familial choisi ou subi, est principalement féminin (près de 85% des parents isolés sont des femmes d'où notre concentration dans ce mémoire à étudier uniquement ce genre). Il pose ainsi des problèmes d'organisation, mais surtout de baisses importantes de revenus. En effet, les familles monoparentales doivent faire face à des difficultés non négligeables pour se maintenir sur le marché du travail et pouvoir s'assurer un revenu répondant à leurs besoins tout en ne dépendant pas de prestations sociales. La monoparentalité générerait, de ce fait, un risque accru d'être en situation de pauvreté. [...]