Une classe ouvrière importante émerge directement de l'industrialisation. Les prolétaires « qui vendent leur force de travail contre un salaire » ont des conditions de vie très dures. Ils vont profiter de leur nombre et de leur rôle pour tenter d'améliorer leurs conditions sociales.
Les ouvriers du XIXe siècle sont déracinés, car ils sont majoritairement issus de l'exode rural. Ce sont pour la plupart d'anciens agriculteurs des campagnes venus à la recherche de meilleures conditions de vie.
[...] La descendance des ouvriers est destinée à devenir ouvrière à son tour. Né de cet âge industriel, le monde ouvrier va d'abord être condamné à une existence de misère. L'augmentation rapide du nombre de prolétaires et leurs conditions de vie et de travail déplorables vont provoquer des révoltes ouvrières. C'est dans ce contexte que naît le syndicalisme et que l'idéologie socialiste se répand dans la classe ouvrière qui s'organise. Un profond fossé se creuse entre les puissants industriels et les ouvriers qui luttent toujours pour le moindre bien-être. [...]
[...] Le salaire versé par les patrons est trop faible et ne permet que d'assurer le strict minimum même si toute la famille travaille. La précarité de l'emploi est toujours une menace. Les ouvriers n'ont pas d'assurance. Le moindre incident suffit à engendrer des conséquences dramatiques pour une famille. L'habitat ouvrier est souvent insalubre, on vit dans des immeubles collectifs ou dans des petites maisons dans des cités. Ils ne possèdent pas souvent de conforts telles l'eau courante ou encore l'électricité. [...]
[...] De 1850 à la veille de la Seconde Guerre mondiale, les conditions de vie des ouvriers ne cessent d'évoluer les ouvriers comptent davantage dans la société française et y sont mieux intégrés. Le groupe est beaucoup moins marqué par la pauvreté et les progrès sociaux sont indéniables. Néanmoins, la vie du monde ouvrier reste difficile et la solidarité née de ces conditions de vie déplorables perdure, renforçant la prise de conscience d'une identité ouvrière. Cette situation continuera à évoluer après la période jusqu'à aujourd'hui où les emplois les plus nombreux sont dans le Tertiaire avec de conditions nettement plus vivables. [...]
[...] Quelles sont les évolutions du monde ouvrier de 1850 à1939 ? Nous allons tout d'abord observer qui sont les ouvriers et leurs conditions de vie, ensuite comment s'organise l'obtention de meilleures conditions, et pour finir nous constaterons la lente amélioration de ces conditions. Les ouvriers du XIXe siècle sont déracinés, car ils sont majoritairement issus de l'exode rural. Ce sont pour la plupart d'anciens agriculteurs des campagnes venus à la recherche de meilleures conditions de vie. L'absence de législation initialement en ce qui les concerne permet dans un premier temps aux patrons d'abuser d'eux en termes de temps, de salaires et de conditions de travail. [...]
[...] La classe ouvrière retrouve des chefs grâce à des moyens d'action plus larges avec le vote des lois fondamentales en 1881 : liberté de presse et de réunion. La loi Waldeck-Rousseau, en 1884, donne naissance au syndicalisme. La classe ouvrière trouve ses cadres, son programme, ses armes (Grèves, interventions parlementaires des socialistes, manifestations revendicatives). Dès lors, une législation ouvrière importante desserre peu à peu l'étau qui depuis cinquante ans écrase les salariés. Dès lors, nous allons assister à une lente amélioration de leurs conditions. [...]
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