Les XXème et début du XXIème siècle ont vu des évolutions géopolitiques majeures. D'un monde bipolaire durant la Guerre Froide, nous sommes passés à un monde multipolaire.
Ces évolutions ont coïncidé avec l'émergence du principe d'aide humanitaire et d'Organisation Non Gouvernementales (ONG). Ainsi nous verrons comment les ONG humanitaires ont émergé au milieu du XXème siècle et en quoi l'émergence de celles-ci est profondément liée aux mutations géopolitiques, économiques et sociales du monde lors du dernier siècle. Les ONG humanitaires se sont alors imposées comme des acteurs majeurs de la mondialisation.
[...] Le monde change ; les humanitaires changent-ils aussi ? Où doivent-ils aussi changer ? Réflexion sur l'aide humanitaire et les évolutions géopolitiques, économiques et sociales du monde contemporain Les XXes et début de XXIe siècle ont vu des évolutions géopolitiques majeures. D'un monde bipolaire durant la Guerre froide, nous sommes passés à un monde multipolaire. Ces évolutions ont coïncidé avec l'émergence du principe d'aide humanitaire et d'Organisation non gouvernementale (ONG). Ainsi nous verrons comment les ONG humanitaires ont émergé au milieu du XXe siècle et en quoi l'émergence de celles-ci est profondément liée aux mutations géopolitiques, économiques et sociales du monde lors du dernier siècle. [...]
[...] Mais le monde continue d'évoluer et l'on doit se demander quelle place doivent occuper aujourd'hui les humanitaires et comment ils peuvent la conserver. En effet certains coches ne doivent pas être ratés et certains dangers absolument évités. Tout d'abord, les ONG ne sont-elles pas guettées elles-mêmes, précisément en raison de leur succès, par les dangers majeurs qu'elles ne cessent de dénoncer : le manque de transparence, les coûts de fonctionnement de plus en plus lourds des appareils, l'absence d'évaluation des actions affaires de corruption humanitaire ne sont pas inexistantes et les ONG doivent faire attention à ne pas être prises à leur propre piège. [...]
[...] De la même façon les humanitaires doivent faire attention à ne pas s'imposer comme des justiciers idéaux. On l'a vu avec l'affaire de l'arche de Zoé par exemple. Enfin il semble que même si les Organisations humanitaires doivent absolument garder leur indépendance (en grande partie responsable du si grand crédit que leur accorde l'opinion publique), elles devraient s'intéresser au mouvement émergent depuis plusieurs années de la RSE (Responsabilité sociale et environnementale de l'Entreprise). En effet à l'époque où les États sont bloqués, les grandes multinationales elles transcendent les frontières et doivent rendre des comptes à la société civile, en prouvant leur responsabilité par rapport à leurs parties prenantes, en s'impliquant dans des causes humanitaires, an faisant du mécénat Il semble que les humanitaires ne devraient pas passer à côté de cette source de financement croissante D'ailleurs des agences spécialisées existent déjà afin de mettre en contact ONG et entreprises Qui sait, Total serait peut être content de pouvoir financer une action humanitaire dans un pays à défaut de pouvoir imposer la démocratie en Birmanie . [...]
[...] Cette société accorde un grand crédit aux organisations humanitaires, et même beaucoup plus qu'aux États et institutions internationales, souvent incapable lorsqu'il s'agit d'intervention humanitaire. Une étude réalisée par TMO pour le cabinet de conseil First&42nd montre que sur des thèmes comme les Droits de l'Homme, la santé et l'aide humanitaire, la protection de l'environnement ou l'aide au développement, les Français font avant tout confiance aux ONG à plus de quelque soit le champ de leur activité. Et excepté cette réserve, les ONG obtiennent un crédit largement supérieur aux gouvernements, aux syndicats et aux entreprises, qui ne recueillent que de score de confiance pour répondre à ces défis, alors que les ONG obtiennent des scores oscillants entre 40 et En effet, à l'heure où les flux transfrontaliers d'information, de biens matériels ou de populations se généralisent, l'aide à l'humanité souffrante peut-elle rester conditionnée par les impératifs du découpage territorial et des souverainetés nationales ? [...]
[...] Pourtant le monde continue de changer et l'on peut se demander si les humanitaires ne doivent pas continuer de se remettre en question, notamment compte tenu de l'évolution du monde depuis les 20 dernières années . Au cours du XXe siècle évènements majeurs ouvrent une grande page dans l'histoire de l'aide humanitaire. Tout d'abord l'adoption de la déclaration universelle des droits de l'Homme en 1948. Puis vient la guerre froide, qui contraint chacun à choisir son camp et amène le mouvement humanitaire à relever simultanément deux défis : l'élargissement de son champ d'action et la définition de ses rapports avec les États. [...]
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