Aujourd'hui, la société française rencontre de très nombreux problèmes pour satisfaire la garde des enfants (de leur âge de garde possible, moins de trois mois environ jusqu'à l'entrée en maternelle) soit deux ans et demi ou trois ans et pour ce qui concerne des gardes en dehors des horaires de journées normaux ensuite. Ces problèmes ne sont pas traités actuellement à la hauteur des enjeux de la société actuelle et l'avenir du travail féminin en dépend. Or, les familles ne peuvent se passer du revenu féminin.
Plus que de rechercher un système unique de garde d'enfants, il faut multiplier les modes de garde qui semblent le plus correspondre aux exigences de garde des enfants, en privilégiant la sécurité et le confort de l'enfant en bas âge plus que l'attrait d'allocations familiales favorisant un système pervers et incontrôlé.
N'est-ce pas la première mission de la société que de protéger les faibles qui sont en premier les enfants ?
[...] Les cas d'attaques des parents par ce système de garde en sont donc réduits. À ces systèmes de garde s'ajoutent ceux des employeurs, peu développés en France, au contraire de ce qui est produit par des pays nordiques qui ont les moyens de leur développement de leur qualité d'accueil. La crèche de l'employeur est en réalité le meilleur système de garde pour les parents autant que pour l'enfant, car elle s'adapte aux horaires demandés par l'employeur, et sécurise l'emploi. L'installation de ce système pourrait être rendue obligatoire aux grandes entreprises pouvant installer de tels locaux au sein de l'entreprise, mais il est très difficilement imposable à la majorité des entreprises françaises dont les effectifs sont très largement inférieurs à 50 employés. [...]
[...] Je déconseille ce mode de garde aux parents, même si les aides de la caisse d'allocations familiales peuvent sembler attractives. Car un enfant a besoin de stabilité et de sérieux surtout dans la petite enfance, il faut trouver un mode de garde qui lui permette un développement correct et serein et garantisse aux parents la sécurité morale nécessaire à la tenue de leur emploi. Le système de garde partagée Très difficile à mettre en place, surtout dans un contexte où les horaires de travail deviennent flexibles ou sont réaménagés, il est de plus difficile de trouver une personne qui accepte de ne pas travailler au même endroit et de se déplacer une semaine sur deux, et de changer périodiquement de lieu de garde, de méthodes de garde, d'environnement. [...]
[...] Le recensement des modes de garde actuels fait émerger quatre principaux modes de garde: La crèche collective publique ou privée, la crèche familiale publique ou privée, le système de garde privée par assistante maternelle à son domicile la garde partagée chez un parent ou un autre. À ces modes de garde correspondent des aides spécifiques allouées aux parents selon qu'ils souhaitent être employeurs directs ou indirects. En ce qui concerne les choix du mode de garde, celui de l'argent perçu par les parents lors d'un mode de garde entre en réalité en dernière position, étant donné les situations de pénurie des moyens de garde actuels. [...]
[...] D'autres modes de garde existent et ne sont pas mis en place en France. La demande de place en crèche collective Les crèches collectives publiques n'offrent pas assez de places en crèche, et les demandes des parents bien que faites très longtemps à l'avance dans les grandes agglomérations, ne sont pas satisfaites. C'est le constat fait par les administrations elles-mêmes, ainsi que par de nombreuses associations de parents, ou de magazines de parents. Il faut souvent une opportunité particulière, un déménagement, pour que la demande faite dès le troisième mois de grossesse à la mairie soit reçue et une place attribuée. [...]
[...] ) garde de très nombreux enfants non déclarés . tous les cas sont rencontrés. Ces problèmes sont particulièrement saillants lorsque les relais assistantes maternelles ne sont pas tenus par les mairies et ne mettent pas en adéquation les désirs de garde des parents et ceux des assistantes maternelles, mais par des associations privées ayant plusieurs activités et en réalité débordées par la tâche, ou en réalité refusant la tâche qui ne leur rapporte rien, car ils n'en sont pas payés. [...]
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