Tout d'abord commençons par définir ces deux termes : la légitimité est la qualité de ce qui est reconnu et accepté par les membres de la société. Le pouvoir de contrainte de l'Etat ne peut s'exercer que sur une base légitime.
Les pratiques culturelles sont dans leur sens le plus large, considérées comme l'ensemble des traits distinctifs, spirituels et matériels, intellectuels et affectifs, qui caractérisent une société, un groupe social ou un individu (...)
[...] L'accès croissant à l'école n'a pas fait disparaître les clivages, au contraire il s'est traduit aussi par l'apparition d'un nouveau type de clivage social (remplaçant le clivage de classes), et distinguant des groupes et des sous-cultures déterminés par l'âge, par exemple les grandes évolutions intervenues depuis trente ans : massification scolaire, trajectoires professionnelles moins linéaire, importance croissante des médias. Ce qui est remis en cause, c'est la correspondance entre hiérarchies sociales et hiérarchie des pratiques culturelles (analyse de Bernard Lahire). Certaines pratiques valorisées ne plus pratiquées que par une minorité de la classe dominante (ex l'opéra). [...]
[...] Dans ce nouveau cadre, ce sont encore les catégories favorisées qui sont en situation de déterminer ce qui va devenir la norme légitime. Par exemple l'art dit noble comme l'expose le document B. En guise de conclusion nous pouvons dire que le modèle de la légitimité culturelle a évolué, mais n'a pas disparu. En effet a travers les différentes analyses que nous exposent les sociologues de différentes époques on peut constater que ce model c'est adapter tout en conservant certaine bases. [...]
[...] Cette diffusion de la culture était également le fruit d'une volonté politique (politiques culturelles) et a participé au phénomène de moyennisation de la société. Le compromis fordiste (salaires élevés et production élevée) a favorisé une consommation de masse de produits identiques. Cela a également permis la diffusion de nouveaux médias. La salarisation et l'urbanisation de la population ont également contribué à ce rapprochement des niveaux de vie et par conséquent des modes de vie. La généralisation et l'omniprésence des médias s'accompagnent de l'apparition d'une culture de masse, provoquant une uniformisation des pratiques, notamment dans le domaine des pratiques culturelles. [...]
[...] S.E.S Dissertation P 93 Sujet : Dans quelle mesure le modèle de la légitimité est-il encore pertinent pour analyser le pratiques culturelles dans la France contemporaine ? Tout d'abord commençons par définir ces deux termes : la légitimité est la qualité de ce qui est reconnu et accepté par les membres de la société. Le pouvoir de contrainte de l'Etat ne peut s'exercer que sur une base légitime. Les pratiques culturelles sont dans leur sens le plus large, considérées comme l'ensembles des traits distinctifs, spirituels et matériels, intellectuels et affectifs, qui caractérisent une société, un groupe social ou un individu. [...]
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