L'étude dynamique des sociétés met en évidence des changements sociaux importants, plus particulièrement pour les sociétés occidentales modernes, c'est-à-dire depuis les XVIIIè - XIXè siècles. A cette époque se développe un nouveau mode de production, le capitalisme, mais aussi une nouvelle stratification sociale, avec disparition des ordres (groupes fermés, auxquels on appartient par la naissance, et où par conséquent les positions sociales sont héréditaires).
Ce fut le cas de la France où la société fondée sur la domination de la noblesse a été remise en cause à l'époque révolutionnaire, et où il n'y a plus aujourd'hui légalement d'inégalités sociales, mais où l'on admet l'existence d'inégalités de fait, d'où le concept de classes sociales. C'est aujourd'hui une société démocratique, au sens de Tocqueville, avec "égalisation des conditions", égalité des chances. C'est dans ce cadre que peut être posé le problème de la mobilité sociale (...)
[...] Les filles, rationnelles, choisissent donc les filières correspondantes, en s'orientant systématiquement dans leurs études vers les formations aboutissant aux métiers "féminins" secrétariat, éducation, santé, paramédical Inversement les garçons visent d'autres métiers, correspondant aux stéréotypes masculins (ouvriers, techniciens, ingénieurs, chirurgiens La mobilité sociale des unes et des autres est donc limitée à leurs champs professionnels respectifs. Les freins socioculturels Mentalités: les Français issus de l'immigration, les femmes, voient souvent leur ascension sociale freinée. L'égalité sur le marché de l'emploi n'est pas réelle: discrimination à l'embauche, discrimination dans l'emploi (accès à une carrière par promotion interne bloquée par "le plafond de verre"). Les femmes elles-mêmes acceptent souvent cette situation et freinent elles-mêmes leur ascension sociale personnelle. Mariage le plus souvent homogarnique et non hétérogamique. Donc la mobilité ascendante des femmes grâce au mariage reste limitée. [...]
[...] Phénomène mis en évidence pour la France par Fourastié. Inversement se développent les emplois de professions intermédiaires, de cadres, à cause des progrès techniques, de la concentration des unités de production (Dl : % de fils membres des professions intermédiaires passe de 17,5 à 22 entre les deux générations considérées) beaucoup de ces fils ont un père qui n'était pas lui même dans cette CSP. Croissance économique et développement La forte augmentation du PIB (environ en moyenne par an) des Trente Glorieuses s'est accompagnée d'un phénomène de rattrapage pour les moins favorisés le pouvoir d'achat ouvrier a bien progressé, plus vite que celui des autres catégories de salariés"). [...]
[...] Sujet de dissertation : la mobilité sociale existe-t-elle réellement dans la société française ? L'étude dynamique des sociétés met en évidence des changements sociaux importants, plus particulièrement pour les sociétés occidentales modernes, c'est-à-dire depuis les XVIIIè - XIXè siècles. A cette époque se développe un nouveau mode de production, le capitalisme, mais aussi une nouvelle stratification sociale, avec disparition des ordres (groupes fermés, auxquels on appartient par la naissance, et où par conséquent les positions sociales sont héréditaires). Ce fut le cas de la France où la société fondée sur la domination de la noblesse a été remise en cause à l'époque révolutionnaire, et où il n'y a plus aujourd'hui légalement d'inégalités sociales, mais où l'on admet l'existence d'inégalités de fait, d'où le concept de classes sociales. [...]
[...] D'où la tentative de discrimination positive (sciences aux effets contestables et limités. Quand l'enfant a le même diplôme que le père, cela ne lui assure pas la même position sociale (dévalorisation de diplômes, mobilité descendante). Pour garder la même position sociale que le père, il faut un diplôme plus élevé (pas de mobilité sociale). La valorisation du diplôme sur le marché de l'emploi est facilitée si l'enfant hérite d'un capital social important (par exemple s'il est fils de chef d'entreprise). [...]
[...] II - Les freins à la mobilité sociale A -Constat Maintien de la rigidité sociale: plus de la moitié des fils d'ouvriers sont ouvriers dans la génération née en 1950-55, même chose chez les fils de cadre, presque au même niveau que dans la génération plus ancienne (respectivement 51,9 et contre 53 et 53,5). II Y a immobilité sociale assez importante. Pour" les générations les plus récentes, cet accroissement de la fluidité est beaucoup moins clair". On dit souvent que "l'ascenseur social est en panne". Les inégalités ont recommencé à s'accroître depuis les années 1980 en France, récemment la pauvreté aussi connaît une recrudescence. "Reconstitution des frontières sociales", nouvelle polarisation de la société française selon cerrtains sociologues. Même les diplômés ont parfois du mal à s'intégrer dans le monde du travail. [...]
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