D'un point de vue définitionnel, on entend par « minorité visible » l'ensemble des personnes issues de l'immigration ou présentant des caractéristiques spécifiques dues à la couleur de la peau, à un mode de vie ou à un handicap physique pour élargir l'entendement. Ceci n'étant pas péjoratif, que peut- on - dire de la citoyenneté ? : Elle est en premier ressort un statut juridique, elle est la manifestation d'une identité culturelle et d'une histoire commune. Si l'on restreint la notion de « minorité visible » à l'ensemble des personnes issues de l'immigration par rapport au fait des origines, il est important ici d'évoquer le caractère actif ou passif de leurs actes dans le projet républicain commun.
Quelles en sont les marges de manœuvre ? En d'autres termes quel est l'espace de mouvement auquel elles jouissent ? Par ce questionnement la problématique de l'apathie qui ronge la société lors des grands rendez-vous pourra être comprise. Mais pour ce faire il y a lieu de mettre en exergue les freins à la conceptualisation sinon à l'idéalisation des droits et devoirs de la personne dite citoyenne.
[...] Les actes de civisme, et de solidarité redonnent l'envie de croire à la fraternité et au devoir commun. Les notions de citoyenneté passive et active se définissent à travers la sphère des comportements et donc de la prise en compte des actes de chacun dans la consolidation des idéaux de la république. La non-conceptualisation des valeurs qu'engendre le fait d'être citoyen, le manque donc d'idéalisation de ce prestigieux atout de partage et de convivialité entraine à l'apathie devant le destin. [...]
[...] pour le bien collectif. Les freins à la conceptualisation et à l'idéalisation sont d'ordre des fois psychologique car en fait les lois et règles de la république sont ouvertes à tout citoyen de bonne foi et ambitieux. Le respect de la chose publique et de l'autre est la pierre angulaire de toute la réussite, dans un projet de construction de l'être vivant dans une fraternité. Les jalons ont été posés, à chacun d'en tirer le meilleur. Cette esquisse de réflexion n'est pas exhaustive, et je me réserverais autant que possible de justifier certains comportements et même d'en être le juge. [...]
[...] Ceci n'étant pas péjoratif, que peut-on dire de la citoyenneté ? : Elle est en premier ressort un statut juridique, elle est la manifestation d'une identité culturelle et d'une histoire commune. Si l'on restreint la notion de minorité visible à l'ensemble des personnes issues de l'immigration par rapport au fait des origines, il est important ici d'évoquer le caractère actif ou passif de leurs actes dans le projet républicain commun. Quelles en sont les marges de manœuvre ? En d'autres termes quel est l'espace de mouvement auquel elles jouissent ? [...]
[...] Ces trois fondamentaux donnent à la citoyenneté un sens en ne le limitant pas à l'exercice de droit de vote. L'exercice de la citoyenneté peut-être compris comme un état d'esprit, dans le sens que : se respecter et faire respecter les lois de la république, l'essence de la tolérance que devrait cultiver toute personne partageant un idéal commun au sein de la république. Caractère actif ou passif des actes de citoyenneté Issus de l'immigration ou originaires du pays, les citoyens sont tous soumis aux mêmes règles régissant une république. [...]
[...] J'ai retenu ici une catégorie de citoyen la minorité visible pour approfondir sur les actes passifs ou actifs et d'en dire le pourquoi, mais sans prendre parti. J'ai relaté quelques faits pour faire l'équivoque. Bibliographie indicative La citoyenneté multiculturelle : une théorie libérale du droit des minorités. De Wil Kymlicka, aux éditions la Découverte Intégration, lien social et citoyenneté. De Robert Ferréol, aux Presses universitaires du Septentrion, 1998. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture