Dans le cadre du module environnement institutionnel du Master 1 « santé et société », il nous est demander de travailler sur les risques professionnels des salariés.
Les risques professionnels sont inhérents à chaque profession. Par risques, il faut entendre tout phénomène présentant un danger pour le professionnel que ce soit une atteinte à son intégrité mental ou somatique. Les employeurs et les salariés sont donc sensibilisés aux risques, au travers de la législation et des formations sur l'hygiène et la sécurité au travail, afin d'améliorer la prévention.
Pour illustrer notre travail, nous étudierons la profession des Aides-Soignants (AS) et prendrons comme exemple le cas d'un AS exerçant dans le milieu hospitalier. Notre objectif sera de présenter ce métier avec ses risques ainsi que les moyens employés pour les prévenir.
Dans un premier temps, nous aborderons l'historique et le rôle de l'aide-soignant puis les différents risques liés à cette profession. Enfin, pour compléter l'analyse, nous présenterons les propositions de prévention mis en place dans les établissements.
[...] Les AES peuvent se définir comme toute exposition accidentelle à du sang ou à un liquide biologique, comportant une effraction cutanée ou une projection sur une muqueuse ou une peau lésée (techniques hospitalières). C'est une réalité dans le milieu hospitalier. Les conséquences de ces risques professionnels peuvent être très graves : contamination au virus de l'hépatite C et VIH (virus du sida). Il y a donc obligation de garantir la sécurité du personnel soignant. Ce risque bien que peut évaluable est réel, car une projection accidentelle de liquide sur les muqueuses (yeux . [...]
[...] ) ou sur une peau lésée peut entraîner une possible séroconversion. Les dermatoses professionnelles sont très fréquentes parmi le personnel soignant (la revue du praticien). Dans le milieu hospitalier, il s'agit le plus souvent de dermites de contact avec une atteinte des mains et des avant-bras, se présentant sous forme de lésions érythémateuses et/ou squameuses. Ce risque est favorisé par le travail en milieu humide, le nombre de lavages répété des mains (avec des savons pouvant contenir des antiseptiques), l'utilisation de désinfectant ainsi que le port de gant en latex. [...]
[...] veiller au respect des bons gestes dans le travail (manutention, gestes répétitifs . ) et au bon emploi du matériel mis à leur disposition (lits à hauteur variable avec les barrières adaptées . Préconiser le port de gants lors des soins à risques de contamination (changes de protections anatomiques, manipulation de poches à urines ) mais aussi utilisation de conteneurs adaptés pour les produits souillés ou non (rasoirs dont l'AS se sert pour raser les patients lors de la préparation en vue d'une opération chirurgicale, crachats . [...]
[...] 34-41 Roquelaure Y., Moisan S. (2004) quelles évaluations pour la prévention des risques professionnels dans les établissements publics sanitaires et sociaux Techniques hospitalières n°686 p. [...]
[...] Selon l'article R241-48 du Code du travail, chaque salarié bénéficie d'examens médicaux périodiques (radiographie pulmonaire, intradermo- réaction réaction tuberculinique afin de vérifier si le salarié est immunisé contre la tuberculose), au moins tous les vingt-quatre mois. Ces examens permettent de s'assurer du maintien de son aptitude au poste de travail occupé. De plus, tout salarié bénéficie d'un examen médical à la demande de l'employeur/ ou à sa demande. B - Le CHSCT (comité d'hygiène de sécurité et condition de travail) Le CHSCT analyse les conditions de travail et les risques professionnels exposant les salariés de l'établissement. Il est consulté avant tout aménagement important, modifiant les conditions d'hygiène et de sécurité ou les conditions de travail. [...]
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