L'enquête à partir de laquelle nous avons travaillé est une enquête de l'EPVC (enquête sur les conditions de vie des ménages) réalisée en 2003, pour la troisième fois, en Octobre. Elle a pour objectif général d'étudier dans leur globalité les pratiques éducatives des familles, aussi bien dans le cadre des relations avec l'école que dans le cadre des relations familiales.
Nous avons choisi de travailler sur les collégiens avec une base de données qui regroupait à l'origine 786 enregistrements et 146 variables. Elle a été réalisée sur la base de questionnaires auto-administrés remis en fin d'entretien à des enfants tirés au sort, scolarisés dans le secondaire pour l'année scolaire 2003-2004.
Nous avons retenu 23 variables et 200 individus que nous avons trié. Ont été gardé des élèves scolarisés dans des classes de la sixième à la troisième. Pour plus de simplicité, notre base de données comporte autant d'élèves de chaque niveau (50 élèves par niveau) ainsi que le même nombre de filles et de garçons (100 élèves pour chaque sexe).
Nous avons souhaité travailler sur ce thème afin de comprendre la problématique suivante : Comment les collégiens perçoivent leur établissement et quel(s) facteur(s) influence(nt) cette vision ?
Il convient tout d'abord de définir la vision que les collégiens ont de leur établissement pour ensuite la soumettre à différents facteurs, d'ordre familial, social, scolaire permettant de dégager des facteurs explicatifs. Mais dans un premier temps, nous allons présenter plus en détails la recherche qui a inspiré notre travail ainsi que l'orientation de notre réflexion.
[...] La base de données a été scindée en cinq fichiers : Individus, ménages, parents, lycéens et collégiens. Pour notre objet, nous avons sélectionné uniquement le fichier collégiens qui comportent les réponses de 786 collégiens à propos de leur scolarité. Ces réponses ont été recueillies à l'aide de questionnaires auto-administrés remis à des collégiens tirés au sort, à la fin d'un entretien. 146 variables ont été exploitées.
A partir de cette base de données, nous avons conservé 200 individus de classes de sixième, cinquième, quatrième et troisième. Il n'y a pas de proportionnalités qui ont été faite pour conserver un échantillon représentatif. Nous avons gardé une équivalence des individus par niveaux et par genre c'est-à-dire 50 individus par niveaux avec une répartition de 25 filles et 25 garçons à chacun de ces niveaux.
[...] On constate que les collégiens qui ont une vision très positive ont entre 10 et 11 ans et 16 ans. On est entre 81 et 90% de collégiens considérant leur collège comme bon ou le meilleur. En revanche, les collégiens de 14 ans ne sont qu'un peu moins de 50% à considérer leur collège comme bon ou meilleur et autant à le considérer comme moyen. Enfin, c'est à l'âge de 12 ans que l'on trouve le taux d'enfants considérant leur collège comme mauvais au plus mauvais le plus élevé tandis qu'à 16 ans aucun ne le considère ainsi.
Si l'on regarde l'évolution, il semblerait que le taux considérant le collège comme le meilleur ou bon est dégressif jusqu'à l'âge de 14 ans puis augmente à nouveau jusqu'à 16 ans. Tandis que ceux le considérant comme mauvais au plus mauvais est en dents de scie (...)
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