La délinquance juvénile est un phénomène social d'après-guerre qui a commencé à beaucoup progresser au début des années 50. Aujourd'hui, la délinquance a pris des proportions inquiétantes. Ce problème de société fait l'objet de nombreuses études sociologiques qui cherchent manifestement à comprendre les causes d'une telle évolution et comment y remédier.
La famille étant le premier acteur de socialisation de l'enfant, en quoi peut-on dire que la délinquance juvénile est le fruit d'une défaillance dans l'éducation de l'enfant, au sein du cercle familiale et dans son entourage ? Au contraire, pourquoi peut-on dire que la famille n'est pas le seul responsable d'un tel phénomène ?
[...] Au regard de cet exemple, ce qui peut mener un enfant à la déviance puis, dans une outre mesure à la délinquance, est ce comportement hermétique des adultes. En effet, en refusant l'émancipation de leur adolescent, ceux-ci vont créer une relation conflictuelle qui va pousser le jeune à manifester son mécontentement de diverses manières et plus spécifiquement en se livrant à des actes déviants. La famille est donc un agent de contrôle social indispensable et le moindre dérapage peut conduire l'enfant à une désobéissance. [...]
[...] Dans quelle mesure la délinquance juvénile peut-elle s'interpréter comme un échec de la famille, en tant qu'agent de contrôle social ? La délinquance est un phénomène social d'après-guerre qui a commencé à beaucoup progresser au début des années 50. Aujourd'hui, la délinquance a pris des proportions inquiétantes. Ce problème de société fait l'objet de nombreuses études sociologiques qui cherchent manifestement à comprendre les causes d'une telle évolution et comment y remédier. La famille étant le premier acteur de socialisation de l'enfant, en quoi peut-on dire que la délinquance juvénile est le fruit d'une défaillance dans l'éducation de l'enfant, au sein du cercle familial et dans son entourage ? [...]
[...] Or cela nécessite des moyens et de l'argent et, on ne peut pas dire que l'Etat mette en place des mesures visant à répondre à des problèmes financiers de la sorte. Les spectacles, concerts, théâtre et places de cinéma demeurent relativement onéreux et inaccessibles aux jeunes sans revenus. Il ne faut pas s'étonner alors de retrouver enfants et adolescents dans la rue, se livrant à des actes de vandalisme ou de vol. Autrement dit, c'est la société qui fait le déviant. [...]
[...] Aucune mesure de sanction ne peut-être prise : trop jeune pour être mis en prison, il doit être relâché et le plus souvent, celui-ci est retrouvé en situation de récidive, quelques jours plus tard, par les officiers de police. Les juges se trouvent souvent dans des situations difficiles où ils se trouvent confrontés à des adolescents ayant commis un délit mineur. La solution n'est pas de les mettre en prison, au contraire ce pourrait être un facteur aggravant et une porte ouverte à d'autres formes de criminalité. [...]
[...] De plus, de telles images peuvent avoir comme effets secondaires sur les adolescents la perte de références et de repères quant à l'interdit, la non-distinction entre le réel et le virtuel et donc entre le bien et le mal. Enfin, bien qu'elles soient qualifiées d'éducatrices et enrichissantes culturellement, certaines émissions télévisées peuvent avoir un caractère incitatif à la violence. En effet, le magazine Zone interdite sur le thème de la violence aux Etats-Unis1, faisait l'inventaire de toutes les grandes techniques de vol et de braquage qu'adoptaient les criminels. Autant de trucs et astuces pouvant donc donner de grandes idées aux adolescents ayant visionné de tels reportages. [...]
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