Mères porteuses - maternité de substitution - légalisation de la pratique - absence de régulation - exploitation de la pauvreté - clauses légales allusives
La fécondation In Vitro (FIV) existe depuis 1978, date à laquelle est né le premier « bébé éprouvette » en Grande-Bretagne.
La FIV consiste à recréer en laboratoire ce qui se passe habituellement au moment de la fécondation dans les trompes de la femme.
Cette technique de procréation artificielle légale en France permet de remédier à certains cas de stérilité.
Cependant certaines femmes en raison d'une absence d'utérus ou de sa déformation, ne peuvent porter leur propre enfant. Elles ont alors recours à une technique interdite en France : la Gestation pour autrui. Une mère porte alors l'enfant d'un couple qui a fourni ses embryons. La mère porteuse n'a aucune contribution génétique, car il ne s'agit pas de son propre ovule.
Les législations concernant cette gestation pour autrui sont différentes selon les pays et un « tourisme procréatif » s'est instauré. L'Inde est un pays actuellement très prisé pour les couples européens ou américains en quête d'une mère porteuse pour leurs embryons.
On peut alors se demander si ce commerce est légitime.
Au-delà de l'intérêt commun des couples demandeurs et des mères porteuses indiennes à la recherche de rémunération, quels sont les problèmes éthiques soulevés ?
[...] Pourquoi viennent t-ils en Inde ? Tout d'abord car l'Inde contrairement à de nombreux autres pays a légalisé cette pratique et est l'un des rares à en faire un commerce. De plus le coût de l'opération, de 13 000€ est cinq fois moins cher qu'aux Etats-Unis. Ensuite les femmes indiennes sont en excellente santé, elles ne trompent pas leur mari, elles ne boivent pas d'alcool, elles ne fument pas et ne se droguent pas. Enfin la technologie y est excellente et le service au client est bon. [...]
[...] Les couples homosexuels dans le cadre d'une homoparentalité rencontrent quelques difficultés. En effet seul un des deux partenaires donnera ses spermatozoïdes, l'ovule sera récupéré d'une donneuse anonyme. Se pose alors la question des droits du deuxième parent, qui ne possède en réalité aucune autorité légale sur l'enfant dans la plupart des pays européens dont la France. Conclusion : A travers cette revue de presse nous avons pu constater le désespoir des couples européens et la solitude rencontrée par les mères porteuse. [...]
[...] Or, à l'heure de la mondialisation et avec l‘ouverture des frontières l'inscription aux registres des naissances pour un enfant mis au monde à l'étranger pose toujours un problème. Cependant depuis mai 2009, les enfants nés de mères porteuses sont reconnus comme ressortissants français. La stabilité de l'enfant pourrait être fragilisée. Que diront les parents à leur enfant concernant sa naissance ? Comment réagira t-il quand il saura que sa mère génétique ne l'a pas porté en son sein ? S'il souhaite rencontrer sa mère porteuse, le pourra t-il ? [...]
[...] La gestation pour autrui : les mères porteuses en Inde, un commerce moral ? La fécondation In Vitro (FIV) existe depuis 1978, date à laquelle est né le premier « bébé éprouvette » en Grande-Bretagne. La FIV consiste à recréer en laboratoire ce qui se passe habituellement au moment de la fécondation dans les trompes de la femme. Cela se résume à trois étapes, le recueil des cellules sexuelles mâles et femelles, la fécondation lors de la rencontre des gamètes dans l'éprouvette et enfin le transfert des embryons dans la cave utérine de la mère génétique. [...]
[...] Ensuite certaines femmes portent les enfants dans la clandestinité, leurs familles et proches ne le savent pas en raison de la mauvaise image que cela engendre. De plus les clauses légales restent très allusives concernant un accident, une malformation de l'enfant ou encore lors du décès de la mère porteuse. La mère porteuse s'expose à tous les dangers. Aucune loi n'est prévue pour la protéger en cas de complications. Mis à part l'âge maximum légal fixé à 45 ans, et l'âge minimal fixé à 22 ans il n'existe aucune autre loi. Cela donne lieu à toute sorte d'abus, le corps devient alors un objet commercial. [...]
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