Marc E., Picard D., "Relations et communications interpersonnelles" : fiche de lecture

Résumé du document

Il y d'abord une différence de degré de connaissance. Moins on se connait, plus la relation sera conventionnelle, ritualisée en fonction de certains codes sociaux et culturels.

Cependant, toutes les formes de familiarité ne sont pas équivalentes et dépendent de l'antériorité des expériences communes. Ce qui caractérise ces relations par rapport aux relations avec des inconnus, c'est, une certaine décontraction dans les rapports interpersonnels, le sentiment d'avoir une connaissance immédiate de l'autre (...)

Extraits

[...] L'identification se situe avantage au niveau de la conscience et de l'image de soi. C'est le processus fondamental sur lequel se construit la personnalité. Il commence dès l'enfance. L'hypothèse de la psychanalyse est que les prototypes relationnels infantiles tendent à se reproduire par la suite et influencent de ce fait les relations interpersonnelles tout au long de la vie lien affectif et relation d'objet L'expression ‘relation d'objet', désigne les modalités fantasmatiques du sujet au monde extérieur La relation est donc structurée par le fantasme. [...]

[...] En revanche, nous sommes les seuls à connaître notre moi intime. Il y a une barrière entre ces deux pôles du moi. Ainsi, la plupart du temps, nous ne souhaitons pas qu'autrui ait accès à notre moi intime. La barrière est plus ou moins perméable en fonction de la situation de communication. Elle se projette cependant dans la coupure entre le dit et le non-dit. La parole a une place centrale car elle permet de mettre en relation l'intérieur et l'extérieur, l'intime et le social. Les mécanismes intersubjectifs 1. [...]

[...] La congruence désigne l'adéquation entre ce que ressent une personne, la conscience qu'elle en a et la façon dont elle l'exprime. Empathie et congruence peuvent apparaître comme les conditions d'une bonne communication et une bonne relation à autrui. Chapitre 4 Analyser les communications interpersonnelles les modèles de la communication Un premier modèle peut être qualifié de ‘télégraphiste'. La communication y est conçue comme le simple transfert d'une information émanant d'une source et en direction d'une cible. Mais ce modèle apparaît comme trop mécaniste. [...]

[...] Le regard d'autrui est fondateur pour le sujet. Relation intersubjective et processus inconscients Pour Freud, la psychologie individuelle ne peut pas faire abstraction des rapports qui existent entre l'individu et ses semblables. C'est qu'autrui joue toujours dans la vie de l'individu le rôle d'un modèle, d'un objet, d'un associé ou d'un adversaire, et la psychologie individuelle se présente dès le début comme étant en même temps, par un certain côté, une psychologie sociale relation et lien fantasmatique Au niveau de l'inconscient, les liens affectifs s'organisent autour du fantasme. [...]

[...] L'introduction de la notion de feed-back, désignant la réaction du récepteur et sa réponse à l'émetteur marque la prise en compte du récepteur. La notion d'interaction prend alors tout son sens. Formes et niveaux de signification 1. les formes d'expressions : communication verbale et communication non verbale Communication digitale et communication analogique Cette distinction a été élaborée par Grégory Bateson en référence au vocabulaire informatique. Selon lui, pour communiquer, nous émettons des signaux qui peuvent être arbitraires ou analogiques. Le langage digital est précis, il laisse peu de place à l'erreur de compréhension. Au contraire, le langage analogique est plus flou. [...]