La maitrise des dépenses de santé : mythe ou réalité ?

Résumé du document

Selon Médecins du Monde « la santé n'a pas de prix, mais elle a un coût ». La France est celle qui dépense le plus dans la santé pour sa population parmi les pays de l'OCDE. Son assurance maladie couvre à hauteur de trois quarts les dépenses de santé dispensées par le système de santé.
Les dépenses de santé sont ce que coûtent les différents types de prestations liées au système de santé. Les plus importantes sont l'hospitalisation, la médecine de ville, les médicaments, les transports sanitaires, les dépenses liées au matériel médical et les remboursements. Depuis les années 70 les dépenses de santé n'ont cessé de croitre jusqu'à dépasser les richesses nationales, ainsi la consommation de soins et de biens médicaux avaient atteint 8,7 % du PIB en 2001 contre 4,2 % en 1960. De plus, la France est reconnue comme le quatrième pays industrialisé pour sa part des dépenses de santé dans le PIB derrière les États-Unis, l'Allemagne et la Suisse. A même niveau de qualité et de performance de soin, elle dépense plus que les autres pays européens. Avec ce constat, la maitrise des dépenses de santé est soit un mythe, c'est à dire fictif ou irréalisable, soit une réalité c'est-à-dire que tout est mis en œuvre pour y arriver. Seulement l'avis ne peut être tranché, il s'agit en réalité de comparer la théorie de la maitrise des dépenses de santé à sa pratique. La maitrise étant ici une sureté de l'exécution des dépenses.

Extraits

[...] On peut alors s'interroger sur la réalisation de la maitrise des dépenses de santé face à la progression de celles-ci. La maitrise des dépenses de santé est une problématique qui demande un long apprentissage pour produire des résultats cependant pour durer dans le temps elle doit s'ajuster a certains critères (II). I. Une maitrise des dépenses de santé qui nécessite de nombreuses tentatives La maitrise des dépenses de santé fait l'objet de nombreux moyens mis en place qui n'ont pas totalement fait leurs preuves A. [...]

[...] La consommation des soins de santé augmente avec l'âge des individus. A l'heure actuelle, il faut prévoir le vieillissement de la population qui va engendrer d'autres dépenses : pathologies liées au vieillissement, perte d'autonomie et augmentation de l'espérance de vie qui va accroitre le nombre de consommateurs. La consommation des soins et médicaments est réputée pour augmenter avec l'âge. De plus avec l'apparition de nouvelle maladie, la recherche courte favorise le progrès de la médecine avec de nouvelles technologies et matériaux plus onéreux. [...]

[...] La liberté de choix dans les soins est ainsi atteinte, car la santé appartient à chacun et ne devrait pas faire preuve d'obligation. L'enjeu des politiques de maitrise des dépenses de santé n'est pas seulement de réduire les coûts, mais aussi d'assurer la qualité des services et l'accès aux soins. L'accessibilité des soins c'est-à-dire l'équité tant financière que géographique ne doit pas passer à l'as. L'augmentation de la part à charge des soins pour les patients ne permet pas aux plus précaires d'accéder au système de santé. [...]

[...] La maitrise des dépenses de santé mythe ou réalité ? Selon Médecins du Monde la santé n'a pas de prix, mais elle a un coût La France est celle qui dépense le plus dans la santé pour sa population parmi les pays de l'OCDE. Son assurance maladie couvre à hauteur de trois quarts les dépenses de santé dispensées par le système de santé. Les dépenses de santé sont ce que coûtent les différents types de prestations liées au système de santé. [...]

[...] Par ailleurs, la prévention est un grand axe dans la maitrise des dépenses de santé concernant la demande de soin. L'investissement dans la prévention réduit l'incidence à travers les vaccins et l'éducation, mais aussi la gravité des futures dépenses de santé à travers le dépistage. En théorie la maitrise des dépenses est mise en œuvre, mais la réalité théorique ne correspond pas toujours à la réalité pratique. B. Un réussite qui se fait attendre En pratique on remarque que l'ONDAM est dépassé chaque année, les dépenses sont toujours supérieures. [...]