Machiavel est né en 1469. Il est originaire de la petite bourgeoisie. A 25 ans, il assiste à l'entrée de Charles VIII à Florence (1494) et voit l'exil des Médicis. Machiavel est contemporain de Savonarole, ce "prophète désarmé" prêchant une démocratie de type théocratique, qui tint la scène florentine de 1490 jusqu'à son exécution en 1498 (il tenta d'établir à Florence une Constitution à la fois théocratique et démocratique et fut brûlé comme hérétique) (...)
[...] Il ne voit pas dans la religion le fondement du pouvoir, mais tout au plus un instrument du pouvoir : il peut être utile de se servir de la religion pour gouverner, mais l'État n'a pas à rendre des compte à l'Église. Selon Machiavel, le pouvoir ne vient ni de Dieu (contre les théories du Droit divin), ni d'une convention (contre les théories du contrat social) mais de la force. Il faut, dit-il "s'en tenir à la vérité de la chose". Machiavel est avant tout un réaliste. La guerre est l'essence du politique. Le Prince A travers le livre on peut se demander : Quel est le fondement du pouvoir, c'est-à-dire comment prendre le pouvoir et le garder ? [...]
[...] En 1502, est instauré à Florence un gouvernement populaire dirigé par un gonfalonier (président de la République à vie) : Soderini. Machiavel arrive à imposer ses idées militaires et il est chargé d'organiser une milice populaire. Il s'y consacre pendant plusieurs années marque, avec la soumission de Pise, l'apogée du pouvoir de Soderini. La carrière de Machiavel s'écroule, avec la république, en 1512, avec la défaite du Prato : les Espagnols mettent la milice en déroute et dévastent la ville pendant trois semaines faisant victimes (un tiers de la population). Machiavel est torturé puis exilé. [...]
[...] En effet, la politique est l'art de bien gérer la cité mais aussi celui d'apprendre à se maintenir au pouvoir dans une situation ouverte à tous les retournements Cet état se traduit dans les notions machiavéliennes Citations : Gouverner, c'est faire croire Là où la volonté est grande, les difficultés diminuent Une guerre est juste quand elle est nécessaire. Les hommes oublient plus vite la perte de leur père que la perte de leur patrimoine. Les hommes ne savent être ni entièrement bons, ni entièrement mauvais. Le riche désarmé est la récompense du pauvre. Les principales œuvres : Les principales œuvres politiques sont : Le Prince; Discours sur la première décade de Tite Live; L'Art de la guerre Histoires florentines. [...]
[...] Ce qui l'intéresse n'est pas de fournir une métaphysique mais de penser la politique. Parce que son nom a donné l'adjectif machiavélique on l'a imaginé proche des tyrans alors qu'il fut profondément républicain. Il s'efforce surtout de penser scientifiquement, c'est à dire rationnellement, la politique à une époque troublée par les guerres générées par la division de l'Italie. 1. Biographie de Machiavel : Machiavel est né en 1469. Il est d'origine de petite bourgeoise. A 25 ans, il assiste à l'entrée de Charles VIII à Florence (1494) et voit l'exil des Médicis. [...]
[...] Machiavel rompt peu à peu son isolement et se remet à participer à la vie florentine. De 1515 à 1519, il fréquente les réunions qui se tiennent dans les jardins du palais Rucellai, présidées par Cosme. C'est dans ce climat qu'il termine le Discours et rédige L'art de la guerre. En novembre 1520, sur la demande du cardinal Jules de Médicis, l'Académie de Florence lui confie la charge d'écrire l'histoire de la cité. En 1527, Machiavel subit une nouvelle fois la disgrâce lorsque la République est proclamée, à cause cette fois de ses compromis avec les Médicis. [...]
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