La lutte contre les exclusions au sein des politiques sociales

Thèmes abordés

La lutte contre les exclusions, politiques sociales, RMI, politiques de lutte contre l'exclusion, RSA

Résumé du document

La lutte contre les exclusions est une politique récente avec la loi RMI promulguée le 1er décembre 1988. C'est le gouvernement de Rocard qui met en œuvre cette politique novatrice de lutte contre les exclusions. Avant le 1er décembre 1988, seules les familles étaient en mesure d'être aidées par les services sociaux.

Extraits

[...] Initialement, ces politiques sociales représentent 6 milliards d'€ sur l'ensemble des conseils généraux. En 2009, ces dépenses ont littéralement explosées : elles culminent à près de 34 milliards d'€. Si l'aide sociale à l'enfance était la première dépense d'action sociale en 1984, elle a été, à partir de 2002, largement dépassée par l'aide aux personnes âgées. C'est la conséquence du vieillissement de la population et de la mise en place de prestations en faveur de ces personnes (loi du 11 février 2005 et meilleure prise en charge du handicap). [...]

[...] Force est de reconnaitre que le dispositif laisse encore à désirer : peu de personnes ont rempli les dossiers et se trouvent en situation de demandeurs (problématique de travail clandestin, frein de voir un travail social s'immiscer dans l'économie souterraine, manque d'information, Malgré cela, les politiques de lutte contre l'exclusion et pour l'insertion sont des politiques majeures fondamentales. Le bilan général de la décentralisation dans le domaine de l'action sociale et la santé Cf. Les tableaux du dossier de politiques sociales relatif aux évolutions de l'action sociale. [...]

[...] La lutte contre les exclusions au sein des politiques sociales La lutte contre les exclusions est une politique récente avec la loi RMI promulguée le 1er décembre 1988. C'est le gouvernement de Rocard qui met en œuvre cette politique novatrice de lutte contre les exclusions. Avant le 1er décembre 1988, seules les familles étaient en mesure d'être aidées par les services sociaux. L'intérêt du RMI est la notion de contractualisation entre le bénéficiaire et le service social, mais il sera difficile à mettre en œuvre. [...]

[...] Celui-ci joue donc parfaitement son rôle de trampoline social : il permet de se relancer vers une occupation professionnelle. - En même temps, le RMI ne fonctionne pas : 20% des allocataires sont toujours dans le dispositif depuis son début. Il y a donc une frange de population qui ne sortira pas du dispositif du revenu d'insertion. On a tenté d'améliorer le dispositif avec le revenu minimum d'activité destiné à permettre le recrutement des bénéficiaires du RMI dans le milieu privé, mais c'est un échec total. [...]