De nos jours, l'école et l'éducation en particulier occupent une place importante dans notre société. En effet, 6% du PIB français sont consacrés à l'éducation. L'école a pour objectifs de transmettre aux élèves et étudiants les différents savoirs et apprentissages, certaines valeurs mais aussi une formation pour leur vie professionnelle future.
C'est pour cela que l'école est une instance importante de la mobilité sociale. Rappelons que lorsqu'on parle de mobilité sociale, on s'intéresse essentiellement à la position sociale d'un individu par rapport à celle de son père, c'est la capacité de passer d'une PCS (catégorie socioprofessionnelle) à une autre. Néanmoins, l'instance scolaire possède tout de même quelques limites et n'assure pas toujours cette mobilité sociale (...)
[...] Les familles font alors un calcul coûts et avantages dans la poursuite d'études et émettent trois possibilités. Tout d'abord l'échec de la formation qui entrainerait une réorientation, la réussite permettant l'accès à une bonne position social, un haut salaire et les différents coûts occasionnés : financiers c'est-à-dire le manque à gagner pendant les années d'études, le coût psychologique avec le fait que la famille rejette la réussite s'il est effective car elle se découvre moins de points commun avec son enfant. [...]
[...] Dissertation de sciences économiques et sociales heures) Sujet : Quelles sont les limites du rôle de l'école dans la mobilité sociale ? De nos jours, l'école et l'éducation en particulier occupe une place importante dans notre société. En effet du PIB français sont consacrés à l'éducation. L'école a pour objectifs de transmettre aux élèves et étudiants les différents savoirs et apprentissages, certaines valeurs mais aussi une formation pour leur vie professionnelle future. C'est pour cela que l'école est une instance importante de la mobilité sociale. [...]
[...] : De plus, du fait de la massification de l'enseignement mais aussi de la crise de l'emploi de 1980, les diplômes ont perdu de leur valeur comme c'est en train de se passer aujourd'hui avec le baccalauréat par exemple. A l'heure actuelle, le taux de réussite du baccalauréat est très élevé en France si bien que ce diplôme devient peu à peu dévalué et jugé trop faible pour faire une entrée directe sur le marché du travail et pour répondre aux besoins des entreprises. Il fait désormais faire de longues études afin d'accéder à une éventuelle ascension sociale. [...]
[...] Ces derniers, selon Bourdieu, bénéficient de pré-requis valorisés par le système scolaire. Le privilège culturel diffère selon les milieux sociaux mais aussi selon sa transmission. C'est pour cela que l'héritage culturel n'est pas le même selon les différentes classes sociales. Cela se traduit par une inégalité devant l'école, entrainant ensuite des taux de réussite scolaires hétérogènes, polarisée entre les milieux sociaux. Bourdieu amène sa critique sur le discours méritocratique de l'école et soumet l'individu aux sentiments qu'il a intériorisé d'où une analyse dite déterministe. [...]
[...] Les deux exemples cités ci- dessus traduisent que l'accès aux différents diplômes à contribuer à la mobilité sociale. Cependant, l'école n'est pas un système infaillible et il possède donc certaines limites qui sont un frein à la mobilité sociale. Même si l'école joue un rôle important au sein de la mobilité sociale, il n'en demeure pas moins que ce système possède quelques défaillances. Notons pour commencer le problème des jeunes sortant du système scolaire sans diplôme. En effet jeunes sortiraient chaque année de l'école sans diplôme ou même sans formation, mais ce constat reste à nuancer car on en compte 8000 jusqu'à la fin de leur formation que ce soit BEP, CAP ou Bac mais ceux-ci ont échoué. [...]
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