La laïcité définit ce qui ne dépend pas de la religion. Exemples : un Etat laïc, une morale laïque, un enseignement laïc...
[...] La Loi d'orientation de juillet 1989 rappelle évidemment la laïcité de l'école. Petit à petit, la laïcité, de militante qu'elle avait été à l'origine, parut ne plus être qu'une neutralité respectueuse des convictions des citoyens Statut de l'enseignement privé La concurrence entre les deux systèmes éducatifs, en dépit de quelques batailles historiques, par exemple quand l'enseignement privé obtint soit des subventions comme dans le public (Loi Barangé 1951) ou le droit de contracter des contrats avec l'Etat (Loi Debré 1959) ou quand fut avancée l'idée d'unifier les enseignements en un grand secteur public (1984) n'ont pas empêché le système de bien fonctionner, façonnant ou fil des années une attitude laïque devant les problèmes éducatifs et les contenus d'enseignement. [...]
[...] Les lois fondamentales de 1882 l'affirment, avant d'énoncer tout le dispositif pour l'enseignement primaire. On peut y voir une position philosophique, on peut y voir (ce n'est pas contradictoire) la condition, avec la gratuité, de l'obligation de l'école. Laïcité et anticléricalisme Si la défense de la laïcité a pris parfois les formes d'un combat anticlérical, il est clair que ce combat n'a plus de sens en France aujourd'hui. Laïcité et athéisme La laïcité ne se confond pas davantage avec la défense de l'athéisme. [...]
[...] Elle sera pensée et énoncée sous la Révolution, par exemple par Condorcet. Ce parcours historique a fait émerger, par nécessité, la notion de tolérance : tolérer le culte de l'autre (par exemple les églises protestantes), puis accepter l'opinion d'autrui, et la reconnaître enfin comme un des droits de l'Homme. (Déclaration de 1789). La religion autrefois fait partie de l'Etat. Le Roi est de droit divin le représentant de Dieu sur la terre, toute l'organisation politique tient sa légitimité du fait chrétien. [...]
[...] Historique de la laïcité 1. Au fil des siècles Est laïc - ou laïque - qui n'est pas clerc, ou de la cléricature, et ceci depuis l'Antiquité. Les clercs étaient les initiés, aux sciences puis aux mystères, notamment dans la période dite héllénistique. La même division se retrouve chez les chrétiens, puis parmi les initiés chrétiens, entre ceux qui avaient reçu les ordres, et les autres, le laïc étant alors le non- prêtre, mais pas le non-croyant ni le bon- baptisé. [...]
[...] La loi du 15 mars 2004 sur la laïcité à l'école 1. Pourquoi une loi ? L'exposé des motifs du projet de loi relatif à l'application du principe de laïcité dans les écoles, collèges et lycées publics constate cependant que malgré la force de cet acquis républicain, l'application du principe de laïcité se heurte à des difficultés nouvelles et grandissantes qui ont suscité un large débat ces derniers mois dans la société française. C'est en particulier le cas dans certains services publics, comme l'école ou l'hôpital Le 3 juillet 2003, le Président de la République installe une commission d'experts chargés de réfléchir à la question de la laïcité dans la République dont la présidence est confiée à Bernard Stasi. [...]
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