Le 24 juin 2004, Jean-Louis Borloo, alors ministre de l'Emploi, de la cohésion sociale et du logement présentait en conseil des ministres son Plan de cohésion sociale, comportant une vingtaine de programmes destinés à agir simultanément sur trois leviers : l'emploi, le logement et l'égalité des chances. Dans ce plan, une place particulière est accordée aux jeunes, c'est-à-dire à cette partie de la population âgée de 16 à 25 ans, puisqu'ils sont considérés comme les « moteurs du dynamisme économique et l'avenir de notre société ».
Cet interventionnisme politique s'explique par une situation structurelle défavorable aux jeunes en France : ils sont davantage concernés par le chômage, les situations de précarités et la peur du déclassement que les jeunes issus d'autres pays européens. Les difficultés d'insertion qu'ils rencontrent ont donc incité les pouvoirs publics à développer des interventions sur le marché du travail, mais qui n'ont modifié qu'à la marge les comportements des entreprises et des jeunes, ce qui a favorisé le développement de l'action publique sociale. Comment peut-on accompagner socialement l'insertion professionnelle des moins de 25 ans ?
[...] Fin des contrats de professionnalisation sont occupés par des jeunes. Ensuite, les aides au recrutement des jeunes se sont multipliées à la fois dans le secteur non marchand à travers les TUC (Travaux d'utilité collective en 1984), les CES (Contrats emploi solidarité qui remplacent les TUC en 1990), puis les emplois jeunes (en 1997) ; mais aussi dans le secteur marchand au moyen des exonérations-jeunes de 1991 (exonération totale des charges patronales pour l'emploi d'un jeune), l'APEJ (Aide au premier emploi des jeunes en 1997 qui est une aide reversée à l'entreprise). [...]
[...] Ce référent a pour mission de l'aider dans ses démarches de recherche d'emplois. Le 1er janvier 2008, le Contrat initiative emploi (CIE) a remplacé le Contrat jeune en entreprise (SEJE) dans le but de cibler de manière plus précise les publics qui cumulent les obstacles sociaux, familiaux, culturels et relationnels. Il permet notamment de proposer aux jeunes en difficultés des formations adaptées, et offre des aides supplémentaires aux entreprises qui embauchent ces jeunes en difficultés (de 100 à 300 euros par mois et par jeune). [...]
[...] En outre depuis 1997, des Ecoles de la deuxième chance ont été mise en place pour réinsérer les jeunes sans qualification qui sont sortis prématurément du système éducatif. Ces organismes proposent une formation à des jeunes ainsi que des parcours de formation personnalisée visant une remise à niveau du socle commun de connaissances et à l'élaboration d'un projet professionnel s'appuyant sur l'alternance en entreprise. Ces Ecoles connaissent un développement accru et ont été légalement reconnues depuis Les mesures envers les jeunes adoptées dans le cadre du plan de relance Le 24 avril 2009, Nicolas Sarkozy a annoncé un plan de 1,3 milliard d'euros pour la formation, l'apprentissage et la professionnalisation des jeunes de moins de 26 ans afin de les aider à s'insérer dans la vie active d'ici à juin 2010. [...]
[...] Comme Trace, le programme Civis vise à favoriser l'insertion sociale et professionnelle des jeunes sortis du système scolaire avec un faible niveau de qualification. Il concerne fin jeunes contre fin Le plan de cohésion sociale Le plan de cohésion sociale du ministre Borloo vise à favoriser l'accès à l'emploi des jeunes, l'apprentissage et l'accès à la fonction publique. Son constat en 2004 est inquiétant : alors que le taux d'emploi des jeunes est de 55% en Europe, il est seulement de 30% en France. [...]
[...] L'âge moyen de sortie de formation initiale est passé de 18 ans et demi à 21 ans et demi dans les trente dernières années. Dans la même période, la part de diplômés de l'enseignement supérieur a doublé et le pourcentage de bachelier pour une classe d'âge est passé de moins de 30% à plus de 65%. Cette démocratisation du système scolaire s'est accompagnée d'une forte baisse du nombre de jeunes sortant sans qualification puisque de 40% en 1963, nous sommes passés à dans les années 90. [...]
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