Les discriminations positives représentent une volonté d'équité de la part d'un gouvernement, ou d'une population. En effet, la discrimination positive se caractérise par le fait de vouloir intégrer les minorités visibles, jugées défavorisées, grâce à un traitement préférentiel, en leur facilitant l'accès à diverses écoles, divers métiers, ou responsabilités qu'ils n'auraient jamais atteint auparavant. Si certains y voient un exemple du politiquement correct, le mot « discrimination » conserve cependant une connotation extrêmement négative. On trouve souvent l'expression « égalité des chances » pour désigner cette politique. D'autres personnes estiment que l'on devrait plutôt employer l'expression « action positive », traduction littérale de l'expression américaine « affirmative action » (...)
[...] En somme, si le principe de discrimination positive part d'un bon sentiment, afin de réduire les inégalités, il n'en demeure pas moins, lui- même, source de nouvelles inégalités, en privant certains élèves de pouvoir aller dans certaines écoles à causes de quotas mis en place pour les élèves du milieu populaire. Ainsi qu'un risque supplémentaire d'échec scolaire si les élèves ne sont pas assez suivit, ce qui créerait une sorte de retour de bâton une désillusion importante qui rendrait encore un peu plus difficile la dure tâche de l'insertion. [...]
[...] De plus, les ZEP ont pour objectif de réduire les effectifs des classes. En effet, en créant des classes moins chargées, le professeur pourra être plus à l'écoute de chaque élève, pouvoir anticiper les difficultés de chaque élève, afin, d'éviter, à terme, l'échec scolaire. En analysant le Document nous remarquons que les plus haut taux de réussite en dans les évaluations de Mathématiques à l'entrée du CE2 se trouve dans les classe aux plus petits effectifs. Par exemple, dans les classes de 11 élèves en CE1, le taux de réussite est de près de 69%. [...]
[...] Dans ce cas, les élèves de la classe intermédiaire auront des raisons d'être frustrés, voire de subir une humiliation comme le dit le Document 4. Ces élèves ne perdrons pas leur place dans les Grandes Ecoles à cause de leur qualités, mais à causes de quotas, qui peuvent être qualifiés de trop arbitraire, et qui peuvent apparaître comme injustes. De plus, même si les ZEP sont une source de motivation supplémentaire pour les élèves des milieux populaires, un problème persiste toujours. [...]
[...] C'est donc pour eux une nouvelle motivation en plus de celle de vouloir s'intégrer, sans être vu comme une minorité certes avec la même nationalité, mais aussi avec des origines différentes. L'école devient alors un lieu d'échanges et de réflexion où les élèves apprennent le mélange, avec d'autres élèves provenant de d'autres milieux beaucoup plus avantagés, tel que les élèves de milieux supérieurs ou enseignants. Cependant, même si certaines inégalités sont gommées, notamment les inégalités d'origines sociales, en tentant de permettre à tout les jeunes de pouvoir accéder aux mêmes écoles et d'avoir les mêmes diplômes, d'autres inégalités s'amplifient, dues à un effet pervers de cette discrimination positive, en lésant d'autres élèves ne se trouvant ni dans un milieu défavorisé, ni dans un milieu supérieur. [...]
[...] D'où dans quelles mesures les discriminations positives peuvent-elles réduire les inégalités scolaires ? Afin de répondre à cette interrogation, nous verrons tout d'abord que la discrimination positive réduit certaines inégalités, puis, que malgré ces réductions d'inégalités, elle engendre de nouvelles inégalités. La discrimination positive permet de réduire sensiblement certaines inégalités, notamment grâce au ZEP, qui ont pour principaux objectifs de renforcer l'action éducative dans les zones où les conditions sociales font obstacle à la réussite scolaire des élèves, et de donner “plus et mieux” pour rétablir autant que possible l'égalité des chances. [...]
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