Révolution sociale, Sécurité Sociale, plan Beveridge, précarité, ouvriers
On est à la libération et l'objectif est de débarrasser les travailleurs de l'incertitude du lendemain. Il s'agit de faire reculer la précarité inhérente à la condition salariale. Il s'agit d'atténuer les effets de la précarité salariale. Le monde de 1945 est un monde d'avancées sociales, la guerre contre l'Allemagne et le Japon a été une guerre à fort contenu idéologique, c'était une guerre du progrès social contre les régimes de soumission de la population.
C'est une raison pour laquelle l'Angleterre adopte en 1942 le plan Beveridge pour généraliser. En France, il y a donc une histoire longue et une histoire courte de la Sécurité Sociale.
[...] Cela est indéniablement dû à son rôle dans la résistance. Ce partie dissout en 1939, en 1941 il entre dans l'armée et attire autour de lui des partisans pour lutter contre l'occupant. La défaite de l'Allemagne est imputée à l'union soviétique et comme les communistes étaient associées à l'union de soviétique ils sont valorisés. Le paysage politique bouleversé, disparition de l'extrême droite, faiblesse de la droite, développement du communiste, renouvellement du personnel politique et redistribution ; Que vont faire ces nouvelles forces politiques majoritaires ? [...]
[...] Ce gouvernement est contrôlé par une assemblée consultative qui n'a pas été élu. Certes personne ne conteste l'autorité du gouvernement provisoire car au fond c'est de là qu'est venu le refus de la défaite. Le 2ème défaut de ce gouvernement est qu'il n'est pas reconnu par les autres pays. La reconnaissance internationale attend fin octobre. Il y a un renouvellement du personnel politique, jusqu'en 1940 c'était un personnel vieillissant. Beaucoup des notables ont basculé vers Vichy. Ils sont remplacés par des jeunes issus de la résistance. [...]
[...] Il n'y a donc pas d'anarchie au moment de la libération. Il y a certes des autorités parallèles. Exemple existence du conseil national de résistance à coté du gouvernement de De Gaule, à coté du préfet il y a un comité départemental de libération, comité local de libération. En principe, tous sont sur la même position : finir la libération, battre l'Allemagne et relever le pays. Ils ont les mêmes objectifs mais n'ont pas la même légitimité. La CNR considère avoir une autorité morale. [...]
[...] En mars 1949, une convention collective établit un régime complémentaire de retraite, d'où un mode de gestion paritaire (gestion à égalité par les représentants du patronat et représentant des cadres). Cette entorse au principe de solidarité et d'égalité de la SS a des effets inégalitaires. Les cadres vivent plus longtemps que les ouvriers et pour toute la partie de leur salaire qui va dans le régime générale, ils vont bénéficier des avantages des cotisations des ouvriers qui arrivent moins souvent à la retraite. [...]
[...] Quant à l'armée, en 1940, l'armée française a été fortement diminué en effectif et en matériel, autour de De Gaule va se former des forces françaises libres qui vont s'étoffer car De Gaule va récupérer des militaires dans les colonies. En 42 les Alliées débarquent au Maroc et en Algérie, les troupes françaises vont perdre et vont finalement se rallier à De Gaule. Puis va se former une armée d'Algérie qui était partisan de vichy. Un 3ème pole se forme : les forces françaises de l'intérieur. En 1944, un dilemme se pose, l'armée qui vient d'Algérie estime que si les résistants veulent se battre, qu'ils le fassent. [...]
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